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 bad blood. (lizzie)

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Aiden Moore
I'M UP ALL NIGHT TO GET LUCKY.
Aiden Moore

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ONCE UPON A TIME
Personnage: Hansel.
Emploi: Gestionnaire de patrimoine.
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MessageSujet: bad blood. (lizzie)   bad blood. (lizzie) EmptyDim 27 Déc - 1:31

 
"You don't choose your family. They are
God's gift to you, as you are to them."

featuring lizzie and aiden moore

Flou. Tout est flou autour de lui. Il ne comprend qu'un dixième de ce qui se trame autour de lui, et malgré ses efforts, il peine à comprendre la conversation qui se joue à ses côtés. Il ne saisit que des bribes de la conversation, quelques mots qu'il perçoit dans ce brouillard silencieux. Accident. Blessé. Chance. Voilà les mots qui ressortent le plus souvent, et sûrement ceux qui résument le mieux la situation. Doucement, Aiden comprend. Il n'est pas chez lui, le matelas sur lequel il repose est beaucoup trop inconfortable pour être le sien. Les vêtements qu'il porte ne sont pas les siens non plus, comment diable aurait-il pu choisir de porter un tissu aussi ingrat ? Par bribes, la soirée lui revient. Le Whisky Blue Bar. Un verre. Puis d'autres. Beaucoup trop. Sa voiture. Et enfin, un poteau électrique. La seule chose dont il se souvient avec certitude, c'est d'un bruit. Un crissement de pneu assourdissant, un lourd fracas, puis plus rien. Le trou noir. Tout était encore confus, comme brouillé. Doucement, le jeune homme reprend ses esprits et lance un regard confus en direction d'une infirmière qui est en sa compagnie. « Enfin vous vous réveillez. Vous avez eu un accident de voiture monsieur Moore, mais heureusement rien de bien grave. » Et à ces mots, les quelques bribes de souvenir qui lui restent prennent un sens. Il avait abusé de la boisson cette nuit encore, tentant désespérément de noyer ses propres démons. Mais comme tout bon démon qui se respecte, son homosexualité latente se tapie dans l'ombre quand le nectar alcoolisé soulage sa peine et sa conscience, reprenant du travail au matin, quand son organisme, sevré, aura fait le sien. Alors après s'être largement alcoolisé, il avait, dans un élan de stupidité rare, tenté de regagner son domicile à bord de sa voiture de luxe. Raté. « On a appelé votre numéro d'urgence, votre soeur, elle est en route. » Pardon ? Numéro d'urgence ? Sa soeur ? En route ? Tout ceci ne devait être qu'une vaste mascarade, une farce de mauvais gout. Ou du moins, il aurait préféré. A présent redressé dans son lit par la surprise de cette déclaration, Aiden n'a qu'une envie : se barrer avant que Lizzie pointe le bout de son nez, son air supérieur collé sur son doux minois, comme satisfaite de la situation dans laquelle Aiden venait de se fourrer. « Jusqu'à preuve du contraire je suis pas encore mort, vous aviez vraiment besoin de la contacter ? » Souligne-t-il plus sérieux que jamais. N'avaient-ils tout simplement pas pu attendre son réveil et lui demander son avis avant de faire une connerie pareille ? Lizzie allait venir. Ils l'avaient appelé à cette heure tardive de la nuit, l'extirper de ses rêves, pour la faire venir jusqu'ici. De son entourage, ils auraient pu choisir n'importe qui. Clara, Brody, peu importe. N'importe qui, mais pas Lizzie. « Incapables. » Peste-t-il, profondément agacé par un personnel qui, en ne faisait qu'appliquer le protocole, venait de le faire sortir de ses gongs. C'est pas qu'il n'aime pas sa soeur, Aiden. Ils sont juste... différents. Leur relation est tout sauf ce que l'on peut appeler une relation fusionnelle et ainsi, depuis toujours, les deux enfants Moore ne se contentent que d'échanges froids, à leur image. Seulement, convaincu d'avoir la lourde tache de veiller sur Lizzie et sur sa vie, Aiden prend un malin plaisir à diriger sa vie comme il dirige la sienne : d'une main de fer. Intransigeant avec sa cadette comme il l'est avec lui-même, le jeune homme ne lui laisse rien passer, et veille toujours à ce que ses choix soient les meilleurs (ceux qu'il lui propose, donc). Convaincant, mais surtout un brin manipulateur, Aiden n'échoue jamais. Ou du moins presque. Alors que l'infirmière quitte enfin la chambre après plusieurs minutes et qu'Aiden se pense enfin tranquille, il entend la porte se faire pousser. Un coup d'oeil furtif lui suffit pour constater qu'il s'agit de sa cadette. Ainsi ils disaient vrai, ils l'avaient bien appelé. Les salauds. Avant même de lui laisser la chance de dire un mot, Aiden laisse échapper un long soupire blasé avant de rompre le silence : « Je sais même pas pourquoi ils t'ont appelé. C'était pas la peine de venir, comme tu peux le voir je vais très bien. » C'est faux. Il ne va pas bien. Sa tête lui fait un mal de chien, il a encore du mal à se remémorer tout ce qu'il s'est passé ce soir et pourtant, il ment. Lizzie n'a pas besoin de savoir qu'il ne va pas bien. Elle n'a pas besoin de savoir que lui aussi, il a des faiblesses. Ni elle, ni personne d'autre d'ailleurs. « Si seulement on pouvait en dire autant de toi. » Qu'il siffle, moqueur, en détaillant du regard avec attention la dégaine de sa cadette. Elle qui par habitude ne se présente que sous son meilleur jour, toujours tirée à quatre épingles, aborde ce soir là une allure presque négligée. Se pourrait-il que cet appel nocturne de l'hôpital à propos de son frère blessé ait pu l'alarmer au point de lui en faire oublier ses vieilles habitudes ?

Spoiler:


Dernière édition par Aiden Moore le Ven 15 Jan - 14:15, édité 1 fois
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Lizzie Moore

Lizzie Moore

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ONCE UPON A TIME
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MessageSujet: Re: bad blood. (lizzie)   bad blood. (lizzie) EmptySam 9 Jan - 17:59


aiden + lizzie
~




    Il est tard, le ciel est noir et les étoiles se font rares. Sous les draps, Lizzie n'est pas encore assoupie, autour d'elle tout est soie, dentelle et cachemire, tout est doux, précieux et cher, tout caresse sa peau sans la heurter ou la couper. Elle contemple le plafond parfaitement peint, sans craquelures, sans fissures, sans défauts et se demande si - comme elle - toutes les fêlures et les lézardes ne sont pas cachées à l'intérieur ou au dos, loin des yeux curieux. Elle pense à sa vie, Lizzie, elle pense à ses choix, à tous ceux qu'elle va devoir faire, elle pense à ses envies et à ses rêves, à tous ceux qu'elle ne réalisera pas. Au milieu de tout ça, quelque chose tombe sur elle. En elle. Quelque chose s'insinue lentement en l'aristocrate, comme un poison. Sa peau se hérisse, son cœur s'accélère, elle ne peut pas respirer, pas parler, pas crier, pas pleurer - de toute façon, Lizzie ne pleure jamais. Elle se sent piégée, sous les draps, emprisonnée dans ce corps qui tremble et bourdonne, dans ces poumons qui peinent à se soulever au rythme de sa respiration, et en même temps, elle se sent en dehors, à l'extérieur, comme si elle était étrangère à son propre corps et qu'elle se regardait batailler de loin. C'est un mélange étrange qui la fout en vrac. Comme si elle se noyait, comme si elle tombait dans un puits sans fond - éternel -, comme si on lui compressait les poumons et les cordes vocales, rendant respiration et parole impossibles. Lizzie est prisonnière. Prisonnière des diktats, des règles, des conventions, des courbettes et des sourires. Prisonnière, surtout, de son corps. Prisonnière de son propre esprit. Elle connaît ce qui prend possession de son être. Auparavant les épisodes de crises de panique étaient rares et espacés, rien d'autre que des erreurs dans sa vie bien rangée, mais à présent les crises sont là presque toutes les nuits, à l'attendre sous son lit, sournoises et machiavéliques, prêtent à lui sauter à la gorge à la moindre occasion. Elle connaît tout ça mais ça ne l'empêche pas d'être terrifiée de la même manière tous les soirs un peu plus. Parce que c'est comme si elle mourrait à chaque fois. Comme si elle se noyait et que personne ne l'entendait crier. Comme si les murs autour d'elle rétrécissaient et qu'elle finissait presque broyée. C'est quelque chose d'horrible : sentir la mort battre dans son corps, avoir l'impression de l'effleurer du bout des doigts avec la même intensité peu importe le nombre de crises au compteur. Au début, Lizzie se débat - évidemment, ce sont ses instincts qui reprennent le contrôle - mais elle laisse la panique glisser sur elle, l'envahir toute entière, parce qu'elle sait que ça passera. Ca passe toujours. Quelques secondes, une minute, parfois cinq, quelques fois plus. Mais tout passe. La sensation de mort s'en va, la chair de poule et le reste aussi. La panique s'immisce dans son système et glisse en dehors telle une vague sur la plage qui va et vient, continuellement. Sur la table de chevet, le téléphone sonne plusieurs fois dans le vide. Il lui faut toujours un temps pour parvenir à bouger ses doigts engourdis et à bouger ses lèvres. « A-Allo ? » Lizzie fait tous les efforts du monde pour se concentrer sur les mots de son interlocutrice à l'autre bout du fil, la voix semble si lointaine, presque inaudible, incompréhensible. Elle saisit quelques mots et tente de les relier dans son esprit embrouillé et son corps embrumé. Aiden. Accident. Blessé. Voiture. Hôpital. « Quoi ? Comment ça ?! Comment ça un accident ? » Elle peine à reconnaître sa voix. Distante et rauque. Un cri de femme blessée dans la nuit noire. Alors elle fait un pas hors de sa crise d'angoisse. Lizzie se lève, Lizzie s'habille, Lizzie se croise dans le miroir du couloir, Lizzie est pâle comme la mort mais Lizzie avance, monte à l'arrière d'une des voitures des Moore conduite par son chauffeur, Lizzie marche encore quelques étages et pousse la porte de la chambre d'Aiden. Ses mains tremblent toujours un peu alors elle les cache derrière son dos. « Effectivement, tu as l'air d'être en forme. » se moque-t-elle, levant les yeux au ciel par la même occasion. « Au moins ton accident ne t'as pas ôté ta repartie. Quel soulagement. » Lizzie n'a pas bougé, elle reste là, dans l'embrasure de la porte, entre la chambre et le couloir, entre la proximité du sang et la sensation de n'être qu'une étrangère ou une vulgaire domestique pour son frère. « Qu'est ce qu'il s'est passé, Aiden ? » Elle murmure et fronce les sourcils, inquiète et douce à la fois. Ils ne savent pas y faire l'un avec l'autre. Tous deux trop froids, trop distants, trop secrets, leurs discussions sont stériles et leurs sourires vides. Si Aiden est son frère, son sang, ce qu'il y a de plus précieux dans son existence pour elle qui accorde tant d'importance à la famille, il lui arrive de le détester. De la haïr, même. Parce qu'il est son juge et son bourreau, celui qui a décidé de son futur sans vraiment lui demander son avis, celui qui a mis tous les espoirs du monde sur les épaules délicates de la benjamine Moore sans s'inquiéter de savoir si elle pourrait les supporter. Parce que quand il la regarde il ne cesse de la juger au lieu de la comprendre. Parce qu'ils ne savent pas s'aimer, à peine s'apprécier, parce qu'ils ressemblent à deux étrangers.
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bad blood. (lizzie)

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