AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 les mésaventures d'un ordinateur (kitty)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Wren Kennedy

Wren Kennedy

Messages : 52
Inscription : 18/10/2015
Crédits : juju

ONCE UPON A TIME
Personnage: Beau
Emploi: propriétaire de la White Castle Library
Relations :

les mésaventures d'un ordinateur (kitty) Empty
MessageSujet: les mésaventures d'un ordinateur (kitty)   les mésaventures d'un ordinateur (kitty) EmptyMar 3 Nov - 23:14

La technologie n'avait jamais été le point fort de Wren. Pire, son être tout entier semblait réfractaire à ces nouvelles techniques.  Et cela malgré les efforts qu'il pouvait bien faire dans ce domaine. L'homme ne comptait plus les journées passées à attendre de trouver l'inspiration, le petit point clignotant lui permettant de comprendre ces drôles de machines. Rien n'y passait. Cela commençait par les téléphones portables où il était bien incapable de rédiger le moindre message. Cela continuait par les tablettes auxquelles il n'avait jamais trouvé la moindre utilité avant de se finir par son pire ennemi. L'ennemi qui faisait de son existence un enfer: les ordinateurs. Wren n'arrivait pas à en utiliser un, d'une manière correcte. D'une manière qui ne mettrait pas en danger son existence. Oui, dans l'esprit de l'homme d'un autre temps rien de bon ne sortait d'une telle machine. Des problèmes. Une vie de problèmes qu'il était bien incapable de résoudre. Ce n'était pas sa faute, pas totalement. L'être cherchait des solutions mais qui jamais ne duraient, jamais ne marchaient. Le jour n'avait pas encore totalement pointé le bout de son nez que les choses n'allaient pas comme il l'entendait. Les insomnies étaient courantes chez l'homme sans vie. Parfois même la quantité astronomique d'alcool qu'il ingurgitait ne lui permettait pas de posséder d'un sommeil nécessaire et revigorant. Ce matin, les choses ne changeaient nullement. Les problèmes restaient, empêchaient son esprit de trouver le sommeil réparateur. Encore une fois le passé prenait place dans ses songes, lui rappelait la déchirure de l'espace-temps mais surtout l'absence de l'être que personne ne pourrait remplacer. Comme si souvent dans ce genre de situations, sa demeure lui devenait trop lourde, trop fausse, la vie d'un autre qu'il ne serait jamais complètement mais dans laquelle il arrivait parfois à trouver un peu d'amusement. Comme si souvent, l'être marchait, avançait jusqu'à son bien le plus précieux  sa librairie. Ici l'univers semblait lui redonner sa place. Wren redevenait roi même si son royaume ne contenait que quelques années, rien de quoi faire vivre toute une famille entière, rien qui lui permettrait de s'assurer une vie de roi. La taille ne comptait pas, pas dans ce cas, seul perdurait l'impression de propriété qui faisait tant défaut au roi déchu. Retrouver les allées réconfortantes lui permettant de retrouver un peu de cet autrefois, un peu du monde ancien que jamais plus il ne reverrait. Ici, la vie s'écoulait à son rythme, tout devait prendre sens entre ses doigts, tout devait lui obéir. Il se devait d'être un véritable roi conjurant. Et pourtant, l'objet, le traitre, se moquait bien de lui en ce jour maudit. La cause de ses soucis ? Une simple mise à jour à effectuer sur la machine infernale. Mais rien n'y faisait, tous les efforts de l'homme n'y faisait rien, la machine ne désirait pas lui confier ses maigres secrets. La patience de Wren n'était plus à prouver. Elle n'existait pas et n'existerait jamais. Si les bonnes manières lui avaient été inculquées, l'art d'être patient avait été oublié. Vivre dans l'opulence n'amenait pas vraiment cette sensation de patience. Sans doute que Wren avait dû vivre une vie de prince, posséder tout ce qu'il désirait, quand il le voulait. Etrangement, lui-même n'avait aucune certitude de ce qu'avait été l'ancienne vie, fausse, de son propre être. Ce matin, ce n'était pas à cela qu'il pensait. Ce n'était pas cette action qui occupait toute son existence. Il y avait bien autre chose. L'appareil refusait d'aller dans son sens et lui n'arrivait plus vraiment à  se contenir. Se servir d'une telle chose le matin ne pouvait que réveiller en lui de sombres dessins. L'écran continuait d'afficher ce messager erreur. Ce message contre lequel il ne pouvait rien faire, seulement le faire disparaître. Là où un être normalement constitué ce serait contenté d'éteindre le dit appareil, un homme comme Wren ne pouvait pas agir de la sorte. Oh non, son tempérament de feu ne lui permettait pas d'agir comme autrui. Sans même y réfléchir ses mains s'emparèrent de l'écran avant de le laisser retomber au sol. Un geste aux lourdes conséquences mais qui pourtant lui avait enlevé un poids énorme. Un peu plus léger, l'homme s'installa tranquillement dans son espace privé, celui où personne ne mettait les pieds pour s'emparer avec délicatesse de son téléphone avec fil. Toujours avec la même douceur, l'homme composa l'un des seuls numéros qu'il connaissait par cœur et attendit de manière un peu plus détendue une réponse de l'intéressée. « Mademoiselle Abernathy, j'aurais besoin de vos talents particuliers. Je suis certain que l'ordinateur vient de nous quitter. Pourriez-vous venir jeter un coup d'œil ? Oh et si vous pouviez ramener un écran. Ne vous en faites pas, je paierais la moindre dépense. Je vous attends. » Et l'homme avait raccroché, sans laisser le temps à la pauvre demoiselle de refuser sa proposition. Wren ne pensait en aucun cas à l'heure qu'il était, à ce que la donzelle pouvait faire à cet instant de la nuit. Non, il ne pensait qu'à sa propre personne, qu'à cet écran maintenant à terre. Et pour ne pas attendre dans le vent, l'homme s'empara d'une bouteille de scotch ainsi que d'un verre. Quelle meilleure moyen de commencer la journée qu'en buvant un petit verre ?
Revenir en haut Aller en bas
Kitty Abernathy
I think there's a flaw in my code.
Kitty Abernathy

Messages : 660
Inscription : 30/08/2015
Crédits : © livia tink; jordane.

ONCE UPON A TIME
Personnage: lyra.
Emploi: conceptrice de logiciels.
Relations :

les mésaventures d'un ordinateur (kitty) Empty
MessageSujet: Re: les mésaventures d'un ordinateur (kitty)   les mésaventures d'un ordinateur (kitty) EmptyMer 2 Déc - 21:05

Pour oublier ou plutôt pour l’oublier elle s’était fixée de nouveaux buts. Certains plus difficiles que d’autres à atteindre, car ils ne dépendaient pas d’elle, mais avaient pour mérite de la distraire. Kitty ne dormait plus, son équilibre de sommeil déjà précaire était chamboulé, et la nuit tout comme le jour étaient devenus de simples mots tirés du dictionnaire. Prostrée dans sa chambre, elle se contentait de descendre pour manger, et remplir tous ces besoins futiles mais néanmoins nécessaires à la vie. Elle qui ne se laissait que rarement abattre au vu de tout ce qu’elle avait vécu depuis qu’elle était née, s’était fait prendre au piège comme un faon devant les phares d’une voiture. C’était son premier chagrin d’amour, et probablement pas le dernier. Si tant soit peu que ce soit vraiment de l’amour, car elle était comme un cahier vierge sur lequel rien écrit et tout reste à faire. Le résultat était pourtant là, elle avait changé, un truc, quelque chose avait été brisé à l’intérieur, et la cicatrisation serait lente et douloureuse. Même Goldendust avait été mis de côté, trop de souvenirs, d’instants volés auxquels elle désirait ne plus penser. A défaut de savoir lire afin de se distraire, elle s’était engagée auprès des autres pour se rendre utile, en alliant passion et service. Il y avait d’abord Dean Rogers, le gérant du Seafood, pour lequel elle exécutait de menus travaux de comptabilité, et maintenant Wren Kennedy. Elle qui n’aimait pas travailler dans le sens commun du terme, et qui supportait très mal les rapports d’autorité, avait très bien choisit ses employeurs. Ils étaient différents dans leur façon de gérer les problèmes, mais se retrouvaient sur un point : c’était deux horribles patrons. Toutefois ils avaient au moins le mérite de la soustraire à ses idées noires.

Or ce matin-là, elle se maudissait pour ses choix, et surtout, surtout elle maudissait Wren. Malgré un rythme existentiel complètement incongru elle avait réussi à se reposer quelques heures, et venait d’être troublée par une sonnerie de téléphone. Et pas n’importe laquelle, car il s’agissait ni plus ni moins que le fameux hymne de Dark Vador qu’elle lui avait attribué. À moitié ensuquée, elle n’avait pas eu le loisir de répondre, que déjà il raccrochait, la laissant en tête à tête avec le bip intempestif, extrêmement désagréable. Selon des critères personnels elle avait évalué les pour et les contre sortir du lit et le rejoindre à la bibliothèque avant de réaliser que foutue pour foutue, mieux valait se presser illico presto là-bas. Kitty avait un respect incroyable pour les ordinateurs et autres objets technologiques, et craignait qu’entre les mains du bibliothécaire ils ne fassent pas long feu. Il était hors de question qu’elle les abandonne, aussi, était-elle partie sur les lieux du crime d’un pas énergique, avec son portable et un autre écran sur le dos. Voir Fairview de bon matin, à l’heure où personne ne traine dans les rues était on ne plus agréable, et elle profita de ce calme apparent pour se ressourcer avant d’affronter le cerbère qui veillait sur ses livres à quelques pâtés de maison. Sans prendre la peine de sonner (après tout lui, ne s’était pas gêné pour lui raccrocher au nez), elle poussa la porte et déposa ses affaires sur la grande table. « Qu’est-ce que vous avez fait encore ? » Elle pénétra dans son bureau, et jeta un coup d’œil à son verre, qui visiblement, contenait de l’alcool. À ce jour, plus rien ne l’étonnait. « Et puis cette fâcheuse manie de m’appeler à des heures improbables sans me laisser la peine de répondre. Je vais finir par partir. » Elle étouffa un long soupire, et s’appuya sur une chaise qui trainait là. Travailler pour cet homme était loin d’être une sinécure, comment pouvait-on être aussi obtus et borné avec la technologie ? C’était pourtant si simple d’utilisation. « L’alcool au petit déjeuner augmente les risques de cirrhose de 75%. » Elle n’était plus très certaine sur le chiffre, mais c’était plus fort qu’elle, il fallait toujours qu’elle en place partout. « Avant que je répare vos dégâts, est ce que je pourrais avoir du café pour me réveiller ? » Autant Dean l’impressionnait, autant Wren… était d’un tout autre genre. Elle n’avait pas peur de lui tenir tête, c’était un peu un duel de réparties cinglantes, mais au fond d’elle, la rouquine l’avait classé dans la catégorie des gentils à l’aspect bourru. Ils ne parlaient jamais de choses personnelles entre eux, et pourtant avec les semaines, et les coups de fils à répétition, elle avait appris à l’apprécier. Sa solitude lui rappelait étrangement la sienne.
Revenir en haut Aller en bas
Wren Kennedy

Wren Kennedy

Messages : 52
Inscription : 18/10/2015
Crédits : juju

ONCE UPON A TIME
Personnage: Beau
Emploi: propriétaire de la White Castle Library
Relations :

les mésaventures d'un ordinateur (kitty) Empty
MessageSujet: Re: les mésaventures d'un ordinateur (kitty)   les mésaventures d'un ordinateur (kitty) EmptyDim 20 Mar - 16:22

Wren n'aurait jamais la moindre chance d'être un expert en informatique. Il détestait ces machines. Il ne voyait en ces dernières que l'invention du diable. Oui, seul lui pouvait décider de rendre son existence encore plus insupportable. L'obliger à supporter une terrible machine… L'obliger à devoir s'en servir dès qu'il se trouvait seul ici. Tout cela ne pouvait conduire qu'à un combat final, le plus vieux du monde, celui qui avait donné une si bonne histoire au film Terminator, le combat de l'homme contre celui de la machine. Et ce matin, personne n'avait gagné. Il s'était retrouvé bien satisfait d'avoir brisé cette machine. Bien moins en comprenant ce que cela induisait. Il se retrouvait, une nouvelle fois, sans ce dernier ce qui ne manquerait pas de compliquer son travail. Une fois de plus, pas encore celle de trop, pas encore celle qui lui ferait arrêter sa manière d'agir. Heureusement pour lui, le bibliothécaire avait un atout. Un atout qui prenait la forme d'une petite rouquine. Une drôle de demoiselle qui semblait comprendre ce qui lui manquait éperdument : comment se servir d'un tel appareil. Alors, c'est tout naturellement et se moquant totalement de l'heure qu'il l'attendait. Elle allait venir, il en était plus que certain. Elle ne pourrait pas lui faire faux bon. Ce n'était pas dans son attitude et il comptait là-dessus. Cela ne faisait pas de lui le meilleur homme sur terre, seulement celui qui avait le mieux compris le système, qui s'en servirait, uniquement à son avantage. La patience ne faisait en aucun cas partie de ses qualités. Pas maintenant, sans doute jamais et il le montrait maintenant. L'homme tournait comme un lion en cage attendant avec impatience l'arrivée de Kitty. La petite maligne savait qu'il ne fallait pas la faire attendre. Un sourire satisfait se plaça sur ses lèvres lorsqu'il la vit arriver. Elle était venue, la mine un peu fatiguée mais il ne pouvait pas li en vouloir, pas pour cela. Sa mine se fit plus renfrognée en entendant les accusations plus que douteuses de Kitty. « Disons simplement que nous avons eu des diverges d'opinions qui n'ont pu se régler que par le trépas d'un de nous deux. Je vous assure qu'il était bien plus préférable que je reste en vie. » Ou peut-être pas. Sa vie illusoire ne lui offrait jamais la moindre sensation de bonheur, simplement un mirage qui continuait encore et toujours. Une douloureuse mélodie qu'il ne pouvait arriver. Un cœur à l'abandon d'une vie qui ne pouvait s'arrêter, qui ne pouvait pourtant continuer. Préférant oublier rien qu'un temps sa mélancolie, il se concentra sur la rouquine. Kitty avait l'immense honneur d'entrer dans son espace personnel. Il n'avait pas vraiment le choix, contrait d'accepter sa présence, d'accepter qu'elle vienne empiéter sur son espace personnel. Ce qui le rassurait, c'était sans nul doute la certitude qu'elle repartirait assez tôt, pour lui, mais surtout pour elle, cela était vraiment préférable. Lorsqu'elle le menaça de partir, il ne l'écouta que d'une oreille. Il ne croirait pas à cette dernière. Elle n'oserait pas le laisser en plan, son bon cœur l'en empêcherait. Une caractéristique qu'il ne possédait plus depuis longtemps. Un défaut dont il s'était débarrassé pour devenir plus fort. « Et vous oseriez m'abandonner à mon triste sort ? » En réfléchissant bien, cela la déchargerait d'un homme embêtant qui n'apportait de positif dans sa son existence que quelques liasses de billets. « Ce serait du suicide que de laisser cette pauvre machine sans son infirmière préférée. » Oui, la machine, cela marcherait sans doute davantage. Pour elle, ces êtres devaient en partie compter, plus que pour lui sans nul doute. Il n'y comprenait rien et ne cherchait pas à comprendre, pas le moins du monde. Il sent qu'elle préférait être ailleurs plutôt qu'ici mais il ne lui en tient guerre rigueur. Kitty est là parce qu'il en a besoin, rien d'autre ne compte vraiment. Un sourire naquit sur ses lèvres en entendant les propos de la demoiselle. Dénoncer par des faits scientifiques son étrange comportement était plus que fascinant et si différent. Cela plaisait à l'homme, à l'être qui se morfondait dans une lassitude constante. « Heureusement que je n'ai pas encore pris mon petit déjeuner. » Non, il ne remettrait jamais en cause sa manière d'agir. Il avait besoin d'alcool, de liquide pour tout oublier. I ne pouvait lui dire que boire était la seule solution qu'il avait trouvée pour ne pas se mettre une balle dans la tête, pour oublier parfois la douleur de son cœur. Non, ce n'était pas son genre, il n'était pas homme à parler, il ne le serait jamais. Comme pour mettre en avant sa théorie, l'homme laissa à nouveau le liquide ambré touché ses lèvres. « Ce que les scientifiques ne disent pas c'est qu'un ou deux verres rendent plus aimables n'importe quel homme. Imaginez-vous si vous devriez me supporter sobre. Vous seriez la première à vous en plaindre. » Peut-être pas, il y en aurait sans nul doute d'autres mais cela ne servait pas ses propos alors il faisait comme si de rien n'était. Kitty ne devait pas boire souvent ou plutôt pas le même genre de liquide que lui. Du café ? Est-ce qu'il y avait du café ici ? Sans doute, pas pour lui, pas le siens mais Nova, elle devait en laisser quelque part. « Je vais vous en chercher. » Et il l'abandonna, tout simplement, le temps de lui faire ce qu'elle demandait. Le plus dur ne fut pas de trouver les ingrédients mais de faire fonctionner la machine. De longues et éprouvantes minutes qui passèrent bien plus vite une fois le café servi dans une tasse. « Tenez, vous n'en trouverez pas de meilleure. » Il souriait tout en se doutant du gout infâme du liquide. Non, Wren Kennedy ne sera jamais le plus grand expert en café de Fairview.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




les mésaventures d'un ordinateur (kitty) Empty
MessageSujet: Re: les mésaventures d'un ordinateur (kitty)   les mésaventures d'un ordinateur (kitty) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

les mésaventures d'un ordinateur (kitty)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» space between (kitty)
» the financial permeability • (kitty)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fairview's Tales :: White Castle Library-