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 take a look what you've done (molly)

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Molly Goodhart

Molly Goodhart

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MessageSujet: Re: take a look what you've done (molly)   take a look what you've done (molly) - Page 2 EmptyJeu 28 Jan - 22:30

« Mais mon cher, comment aurais-je pu t’apprendre ? L’amour, ça ne s’apprend pas, ça se ressent, ça se vit. Mais je vais éviter de te l’expliquer, pour comprendre, il faut avoir un coeur et tu en es dépourvu. » J’aurais pu m’offusquer, au lieu de ça, je réponds sans chercher mes mots, certaine de mes propos. Je ne cache pas, bien sûr, que sa remarque a crée un cataclysme dans mon corps, que mon coeur, il a failli abandonner ma poitrine. Je ne dis pas, que j’ai eu instantanément envie de secouer sa tête de toutes mes forces, espérant y faire réapparaître nos premiers instants ensemble. C’était du flan, tout ça, Noah, véritablement? T’es doué mon amour, je ne peux pas le nier, mais on ne peut pas être aussi comédien. Cette façon de parcourir mon corps, de caresser ma nuque du bout de ton nez, de te forcer à rire quand j’essayais d’être drôle, alors que j’en ai toujours été incapable. Peut-être que c’était faux, et t’as peut-être toujours eu tous les pouvoirs sur moi, mais tu ne pourras pas me voler mes souvenirs, qui sembleront toujours aussi véritables. Si sincères. Alors, je souris, Noah. Je souris pour appuyer mes propos. Bien sûr, qu’à l’intérieur, c’est un combat qui se déroule, entre la haine et le désespoir, les deux veulent prendre le contrôle de mon corps. Pourtant, il n’y a que mon sourire, que tu auras le droit d’apercevoir ce soir, Goodhart. Il faut croire que les longs moments à se regarder dans le miroir, à se répéter, tu peux le faire Molly, tu n’es pas une moins que rien, défends-toi, mais surtout, bats-toi, semble porter ses fruits. « Parce que tu crois que la population ne sait pas que les poignées de main des politiciens ne sont que pure hypocrisie? Tu vois, à force de prendre des gens pour des idiots, c’est toi, qui le deviens. » Tu sais, Noah, et je ne t’apprends rien, quand je regarde ma vie, tout ce qui m’inspire, c’est le regret, et j’ai ce goût amer d’échec qui reste dans la bouche. Pourtant, à cet instant, je ne peux m’empêcher de ressentir une pointe de fierté - sais-tu, que j’avais oublié ce sentiment ? Bien sûr, que je ne gagnerai jamais, que je m’attaque à trop gros, mais tu vois, la simple idée que je puisse résister, cela me donne envie d’aller plus loin, d'aller encore plus fort. Te répondre toujours, te détester un peu plus chaque jour. J’accomplirai rien de bien grand dans ma vie Noah, mais au moins, je pourrai dire que je n’ai pas cessé complètement d’exister en ripostant. Si je te l’admettais, tu dirais probablement que c’est risible, et ça l’est, peut-être, tant mes accomplissements sont moindres à côté des tiens, mais c’est déjà ça, n’est-ce pas? J’aurai jamais ta considération, ton respect, j’aurai jamais l’amour d’Adrian, j’aurai jamais d’enfant, j’aurai jamais rien de ce que je voulais vraiment, mais au moins, j’aurais su me défendre. C’est un petit rien qui m’approche plus du mieux que du pire, ne crois-tu pas ? « Pourquoi te dirais-je une chose pareille alors que la réalité est toute autre ? » Le corps toujours posé sur les cuisses de mon mari, je ne dis rien dans l’instant, bien trop occupée à imaginer mes mains autour de son cou, la couleur de sa peau passer à l’écarlate, ses yeux exorbités, mes hurlements à la recherche de la vérité pour seul bruit dans le salon - pour une fois que c’est ma voix qui domine dans notre demeure. Et puis décider d’aller les chercher moi-même, ces mots tant attendus, avec mes doigts au fond de ta gorge, pour faire enfin sortir la vérité, en espérant le dommage collatéral de te faire avaler ta propre langue. « Tu me le diras quand tu seras prêt, d’accord? » Que je murmure, telles les confidences que l’on s’avoue sur l’oreiller. Parce qu’il faut être honnête, Noah Goodhart, c’est un sadique, plus je voudrais quelque chose, et plus je demanderais à l’avoir, plus ce dernier fera tout en son pouvoir pour me le confisquer. Et puis, sans que je ne puisse le soupçonner, on se regarde, de cette manière qui ne nous définit plus ; pour une fois depuis longtemps, on se considère. Les Goodhart à l’unisson. Je ne parviens pas à quitter ses yeux, et me fais d’ailleurs la remarque intérieure qu’ils sont merveilleux à dévorer. T’entends, Noah, est-ce que tu les entends, les battements de mon coeur qui s’accélèrent ? Ils sont tant présents, qu’ils bourdonnent dans mes oreilles. D'ailleurs, j’ai peur qu’ils parviennent jusqu’aux tiennes, et que tu découvres combien je suis troublée par ce qui se déroule dans ce salon, qui n’avait pas connu d’actes de la sorte, depuis, il me semble, une éternité. Et tu sens, les frissons qui s’invitent sur ma peau, contre mon gré, quand tes mains viennent à la rencontre de mon corps ? Ma hanche, ma nuque, même après toutes ces années, t’as pas oublié, mes points faibles, ceux qui me font définitivement craquer. Quand nos lèvres se touchent de cette manière si brutale, instinctivement, voilà que je ne peux m’empêcher de mordre avec ardeur ta lèvre inférieure, sans aucune délicatesse, sans prendre de précautions, avant que ma langue aille à la recherche de la tienne. Je me redresse, à présent à califourchon sur mon mari, les mains agrippées à sa nuque, les pouces fermement plaqués contre sa mâchoire que je ne ménage pas, poursuivant les baisers - si on peut véritablement appeler ceci des baisers, eux qui ressemblent tant à des actes de guerre. On ne peut pas être uni par l’amour, mais on peut au moins l’être par la haine.
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Noah Goodhart

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MessageSujet: Re: take a look what you've done (molly)   take a look what you've done (molly) - Page 2 EmptyLun 15 Fév - 14:33

« Quel dommage, j’aurais tant voulu vivre ça rien qu’une fois. » Un sourire illumina méchamment son visage d’ordinaire indifférent. Les mots de Molly glissèrent sur lui sans égratigner sa peau, et encore moins son cœur. Il y avait une part de vérité dans le discours de son épouse, il n’avait pas d’organe palpitant… ou plutôt rien ni personne ne parvenait à le faire battre à la chamade. Le politicien évoluait dans ce monde sans connaître toutes les émotions qui traversent régulièrement le plus commun des mortels. Mais ça ne le chagrinait pas, ça ne le perturbait pas. Mieux encore, il voyait là l’une de ses plus grandes forces et tant pis s’il apparaissait comme le plus indifférent des hommes, ça l’arrangeait. Ça l’élevait définitivement au dessus de toute faiblesse. Certains verraient là un fait empli de tristesse mais le politicien, lui, s’en amusait. Parce que ça voulait aussi dire que Molly était incapable de l’adoucir et de mettre la main sur son cœur. Maintenant comme par le passé. Elle avait certes une bague hors de prix autour de l’un de ses doigts, mais ça ne voulait rien dire. Elle était tombée dans le piège, s’était enlisée dans cette mascarade un sourire sur les lèvres, et avait fini par heurter le mur de plein fouet. Et ça, clairement, c’était jouissif. Molly pensait avoir le dernier mot mais il y avait fort à parier que son propre constat allait faire des ravages dans son crâne. C’était ça aussi de s’écarter de sa route, ça faisait prendre des risques inutiles. Un jour peut-être, elle apprendrait qu’il faut mieux tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Mais aussi que tout était parfaitement calculé dans la vie de Noah. « Tu ne m’apprendras jamais mon métier. » qu’il se contenta de lui répondre en ne la lâchant pas du regard. Certes, l’hypocrisie était de mise en politique mais Molly oubliait une chose essentielle : on ne brisait pas aussi facilement que dans la vie de tous les jours une promesse. Quand on serrait la main d’un politique, on s’engageait sur le long terme, on approuvait ses idées et on les soutenait même. En s’alliant avec cette association, Noah avait mis un pied dans le monde des féministes et mieux que ça, y avait trouvé une place de choix. Bien évidemment, son chèque à cinq zéros y avait grandement aidé mais il avait également répondu présent à des débats enflammés qui avaient cloué le bec aux derniers réfractaires. Il était doué pour ça, Noah, et son épouse avait oublié cette information capitale : jamais il ne faisait les choses à moitié. Jamais. Et elle allait vite s’en rappeler à force de le chercher. Ce n’était pas lui qui avait le plus à perdre ce soir, et elle allait tôt ou tard se mordre les doigts de cette petite rébellion. En s’asseyant sur les cuisses de son mari, Molly avait mis bien plus en jeu qu’elle ne le croyait. « Je te retourne la question… » qu’il souffla d’une voix rauque pour donner plus de puissance au combat qu’ils se livraient désormais. Il ne savait pas à quoi jouer son épouse mais il avait bien l’intention de mettre à mal ce mystère. Et tant pis s’il devait donner un peu de lui-même pour parvenir à ses fins. Après tout, il avait sur les cuisses son épouse, ça ne devrait pas être si extraordinaire. N’était-ce pas leurs rôles respectifs ? Non, bien sûr que non, leur couple était au dessus de tous les clichés. Ils évoluaient ensemble dans un monde qui leur était propre, avec leurs règles si particulières. Un monde dans lequel il n’y avait aucune place pour l’amour. Mais où la haine était royale. Noah scella leur étreinte singulière par un baiser sans délicatesse. Un baiser brutal qui respirait la violence. Un baiser à la hauteur de la puissance de l’animosité qu’ils se portaient. Et tandis que ses mains malmenaient la peau pourtant douce de son épouse, le politicien devait bien admettre qu’il était surpris par la passion que donnait Molly à la réunion de leurs deux corps. C’était comme si elle avait attendu ça depuis toujours, comme si son corps était aimanté par le sien et éprouvait un manque qu’il était urgent de combler. Avec du recul, le politicien se dit qu’il ne devrait pas être étonné, il s’agissait de Molly. Et elle était comme ça, elle l’avait toujours été, elle recherchait l’attention dans le moindre de ses gestes ou de ses mots, elle affichait la moue boudeuse d’une enfant quand on ne lui donnait pas ce qu’elle voulait, mais accourait un sourire aux lèvres quand on tendait la main vers elle. Oui, Molly possédait encore et toujours aucun amour propre. Et cette pensée alimenta le feu qui grondait en lui. Sans douceur aucune, le politicien échangea sa place contre celle de son épouse : il se leva, Molly accrochée à son corps comme si le contact lui était vital, puis la jeta dos contre le cuir du canapé avant de se laisser tomber contre elle. Il la dominait, comme à son ordinaire, de tout son corps et tandis que leurs lèvres se livraient à nouveau un combat sans merci, il laissa sa main caresser sa nuque, puis son cou, avant de finir par le malmener. Il accentua la pression tandis que son visage s’éloignait de celui de son épouse pour mieux plonger son regard dans le sien et y lire toute la crainte d’un faux pas. Était-elle vraiment prête à s’offrir à lui ? Rien n’était moins sûr. Sa main libre profita de ce moment de répit pour s’aventurer sur la cuisse de Molly et ainsi marquer sa domination. Lui n’avait rien à perdre, mais la jeune femme pouvait-elle en dire autant ? Il lui lança un regard des plus interrogateurs tandis qu’un sourire mauvais s’accrochait à ses lèvres. Alors, Molly, qu’en penses-tu ? Regrettes-tu ton insolence ?
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Molly Goodhart

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MessageSujet: Re: take a look what you've done (molly)   take a look what you've done (molly) - Page 2 EmptyDim 6 Mar - 16:49

Pendant une des élections de Noah, une journaliste locale avait demandé à m’interviewer, pour d’une part, connaître le quotidien d’une "femme de", mais aussi afin de déterrer de manière détournée les secrets et habitudes de Monsieur Goodhart. Lorsque cette demande nous est arrivée, Noah, il n’a pas hésité, il m’a dit que je me devais de le faire, oubliant d’intégrer mon opinion à cette équation, ne prenant pas la peine de me poser la question - si je voulais le faire, ou non. Tout était répété, préparé, orchestré à la minute près. La journaliste ferait le papier chez nous, cette maison impeccable, ne relevant aucune rayure, aucune miette. Des cookies soi-disant réalisés de mes mains l’attendraient sur la table basse, pour accompagner notre conversation pleine de fausses vérités. Le mari, il m’avait préparé des cartes, des pense-bêtes, à mémoriser la veille, sur les sujets politiques sur le feu, ceux qui lui tenaient à coeur pour les intégrer à notre conversation subtilement, entre discussion du quotidien d’une femme au foyer et d’une femme de politicien. Lorsqu’elle est arrivée, vêtue de ce costume qui trahissait son ambition, mon coeur, il s’est serré, à l’idée que je ne serai jamais cette personne qui traduirait ce sentiment. De cette manière si parfaitement calculée, Noah est arrivé, l’a salué, de ce sourire à qui on donnerait tout même lorsque l’on a rien, a présenté ses excuses, ne pouvant rester plus longtemps, le travail l’attendant, et m’a quittée, un léger baiser déposé sur le front, la main dans le cou, le pouce parcourant amoureusement ma peau. Je me souviens, alors, combien la jalousie s’est inversée, celle que je ressentais en tombant nez à nez avec cette femme accomplie professionnellement, qui n’a pas pu m’empêcher de me regarder avec envie. D’ailleurs, ce sentiment ne l’a pas quitté durant notre interview, marquant sa première question : qu’est-ce que cela faisait d’être marié à l’homme parfait, de vivre dans cette maison parfaite ? Je ne peux m’empêcher de penser à ce souvenir, lorsque mon mari admet ironiquement qu’il aurait souhaité connaître le sentiment d’amour, et qu’il ne m’apprendra jamais mon métier. Tu vois, Madame la Journaliste, mon bonheur que tu sembles tant chérir, je te le donne, si tu veux, sans regret. Échangeons nos vies, pendant quelques instants, et crois-moi, tu ne tiendras pas une journée. Peut-être moi non plus, d’ailleurs, parce que je ne suis plus faite pour le travail, je ne suis plus faite pour réussir personnellement. Je n’existe plus qu’à travers lui. Tu sais ce que j’aurais aimé lui répondre, Noah ? Que tu ne connais pas l’amour, et que ton absence de coeur, il m’a endommagée. Que j’aurais aimé être celle qui parvienne à te convertir à ce sentiment, mais comme dans tous les domaines, tu as gagné, et c’est toi, qui es parvenu à me transformer. Que je n’attends plus rien de l’amour, je crois que je ne sais plus à quoi cela ressemble, de toute façon. Je me raccroche aux souvenirs enfantins d’amour avec Adrian, sans savoir si cela correspond véritablement à l’amour d’adulte, cet amour avec lequel on se marie, on fait des projets, des enfants. Alors oui, Noah, je ne vais pas t’apprendre ton métier, mais à tes côtés, tu sais, je deviens une belle politicienne, ne le constates-tu pas ? Si j’étais capable d’être forte seule, peut-être pourrais-je même te combattre, au lieu d’être à tes côtés. Après tout, n’est-ce pas tout ce que tu as su m’apprendre, la bataille ? Il suffit de remarquer nos baisers, semblant être passionnés, véritablement synonymes de notre colère commune. Perversement, salement, nous sommes unis dans cette haine qui nous assemble, qui nous colle à la peau. Nos préliminaires, tu les gagnes sans problème, parce que je suis encore trop faible pour prendre le dessus, mais ça viendra, tu sais. Bien sûr, que mon coeur perd son rythme quand tu oses me toucher après tout ce temps. Bien sûr, que cela réveille en moi tous mes sens, tous mes besoins, pas seulement amoureux, mais sexuels, parce que cela fait trop longtemps, cela remonte à la conception de mon enfant. Sa main sur ma cuisse, le regard planté dans le mien, voilà que je ne parviens plus à résister. Mais ce n’est pas grave Molly, que je me dis intérieurement. T’as perdu, mais ta bataille, elle a été plus intense, plus importante que toutes les autres fois où tu t’es aventurée sur ce terrain. Tu vois, tu progresses, encore quelques mois, peut-être des années, et tu prendras le dessus. Ne désespère pas. Ma main s’aventure dans ses cheveux, que je caresse avec cette tendresse qui ne nous caractérise pas, l’autre main venant rejoindre la sienne sur ma cuisse, et continue son chemin, de son torse jusqu’à son visage, prenant le temps de caresser sa peau, faisant l'effort de mémoriser la sensation ressentie. Le désir, la douceur, la virilité, ces trois choses que j'intègre, sachant pertinemment que je n'y aurai plus le droit avant longtemps. Nos regards se croisent, et ma tendresse s’évanouit instantanément, réalisant que nous ne sommes pas faits pour ce genre d’affection, que nous et la douceur, ça ne fera jamais bon ménage. « Je veux plus, Noah. » Je dis, passant mes mains en-dessous du tissu de sa chemise, la paume en contact en direct avec sa peau, non pas pour la caresser, mais pour planter mes ongles dans sa chair, afin qu’il saisisse le sérieux de mes propos. « Je veux être plus que ta femme pot de fleur. Je veux être ta partenaire. Je veux connaître tous tes objectifs politiques, et y participer. J’ai mérité le droit d’être ton bras droit. » Et puis ainsi, tous tes plans, je les connaîtrai sur le bout des doigts, mon cher mari, alors un jour, j’aurais probablement une ouverture. Une possibilité de te dépasser, de te prendre à ton propre jeu, et prendre alors le dessus. Mon regard toujours planté dans le sien, dans ses yeux, on retrouve, si on ne cherche pas trop longuement, la douceur et l’innocence d’Adrian, ce qui a le don de provoquer une irrégularité dans mon coeur, de réveiller mon premier objectif ; découvrir ce qui se cache derrière le mystère de Ksenia, dévoiler la réalité, protéger le coeur d’Adrian de toute déception et de douleur, ces deux sentiments qui me sont bien trop familiers pour savoir qu’il ne mérite pas de les subir.
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Noah Goodhart

Noah Goodhart

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MessageSujet: Re: take a look what you've done (molly)   take a look what you've done (molly) - Page 2 EmptyDim 6 Mar - 22:56

La main toujours posée sur le cou de son épouse tandis que l’autre malmenait la peau de sa cuisse, Noah chercha dans le regard de Molly un signe de faiblesse de sa part. Mais il ne vint pas. Elle semblait réellement déterminée à unir leurs deux corps malgré tout le côté dysfonctionnel de leur couple et la haine qui les liait. Définitivement la jeune femme n’avait aucun amour propre, aucune fierté qui l’empêcherait de commettre l’irréparable. Ce n’était pas le politicien qui souffrirait de cette étreinte, c’était elle et elle seule. Il suffirait à Noah de s’offrir une douche brûlante pour effacer les marques de leur coït alors que Molly, elle, ressasserait sans aucun doute longtemps ce moment. Peu importe la force qu’elle cherchait tant à mettre dans leur altercation, elle finirait toujours perdante. Le politicien lui serait toujours supérieur ; il n’imposait pas seulement ses goûts et ses envies dans leur quotidien, il choisissait les règles et prenait un malin plaisir à les faire appliquer. Cela avait toujours été ainsi entre eux. Même durant leur mariage à bien y réfléchir, Noah avait eu son mot à dire du début jusqu’à la fin, tranchant à toutes les hésitations de Molly et mettant un terme à des débats tout juste débutés. Noah régnait en maître sur son existence dans le moindre des détails et si aujourd’hui il se retrouvait dans une telle posture, martyrisant la peau ou les lèvres de sa femme, c’était uniquement parce qu’il pouvait en tirer profit. Son épouse semblait vouloir se brûler les ailes sans même se rendre compte des conséquences et il donnerait volontiers de sa personne pour la voir chuter brutalement du piédestal duquel elle s’est elle-même hissée. Alors que sa main remontait avec détermination le long de sa cuisse pour passer sous sa robe et s’attaquer à son ventre, Noah dut bien admettre que les propos de Molly le surprirent. Le salon avait été plongé dans un silence aussi appréciable que glacial, et un instant, le politicien avait cru que son épouse lâchait l’affaire et s’offrait à lui toute entière comme si elle attendait ça depuis longtemps. Mais il s’était trompé. Pour une fois, il avait baissé sa garde un instant et n’avait pas vu la petite étincelle renaître dans les yeux de son épouse. L’erreur était regrettable mais pas insurmontable. Stoppant net tout contact avec la peau de Molly, le politicien se redressa tandis que les ongles de son épouse se plantaient sans délicatesse sur son torse. La douleur ne l’atteignit même pas tant il était concentré sur les mots qui s’échappaient de ses lèvres. Pour une fois également, il offrait à sa femme toute son attention sans chercher à combattre quelque chose. Il écoutait sincèrement et quand elle eut fini de parler, se fit un malin plaisir à s’emparer de ses frêles poignets pour mieux les éloigner de son corps. Ça en était fini de leur proximité, Noah n’en voulait plus. En vérité, il ne l’avait jamais vraiment demandé mais y avait vu un moyen de parvenir à ses fins. Désormais, il n’en était plus rien. Il quitta le canapé sur lequel ils se trouvaient tous les deux, et domina Molly de toute sa hauteur. « Ah oui ? » qu’il commença le visage fermé avant de reprendre, sans lui laisser le temps d’ouvrir à nouveau la bouche. « Et en quoi as-tu mérité ce droit, Molly ? » Il laissa tomber les ‘mon amour’ risibles et tellement faux pour laisser place à son prénom. Le sérieux était plus que jamais de mise dans la conversation. « Dois-je te rappeler toutes les fois où tu as préféré rester au lit pour te morfondre sur ton sort plutôt que de t’afficher à mes côtés ? Dois-je te rappeler toutes les fois où tu as pris un malin plaisir à essayer d’anéantir ces fameux objectifs politiques par pur esprit de vengeance ? » Les reproches résonnaient dans les propos du politicien. Il n’y avait plus de faux semblant à l’heure actuelle. Molly venait de lancer une conversation qui s’annonçait houleuse et à laquelle il s’adonnait avec plaisir. Cela faisait bien trop longtemps que son épouse faisait honte à leur mariage par puérilité et si jusqu’à maintenant il n’avait rien dit ouvertement, préférant de loin les attitudes provocantes, désormais il n’avait qu’une envie : l’abaisser à la seule place qu’elle méritait, plus bas que terre. « Tu ne seras jamais mon bras droit, tu es bien trop faible pour cela. » qu’il reprit, ne lâchant pas du regard son épouse. « Tu as déjà tout ce que tu mérites. » ajouta-t-il pour reprendre ses propos. Il n’y avait bien qu’une femme pour revendiquer de nouvelles envies alors qu’elle possédait plus qu’elle n’aurait jamais eu sans lui : une vie confortable, un mari imposant qui attise jalousie et fierté, une fortune inestimable pour assouvir le moindre de ses envies. Mais non, ce n’était jamais assez. Molly cherchait à obtenir plus sans savoir qu’elle avait anéanti toute seule ses chances de changer le regard du politicien sur elle-même. « Alors garde pour toi cette plaisanterie à l’avenir et rhabille-toi. Ma nouvelle assistante ne devrait pas tarder à passer. » Et elle, clairement, avait plus de valeur que Molly dans sa vie professionnelle.  
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