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 can you give me more than what I want (clara)

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Noah Goodhart

Noah Goodhart

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ONCE UPON A TIME
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MessageSujet: can you give me more than what I want (clara)   can you give me more than what I want (clara) EmptyDim 3 Jan - 17:29

Ce n’était pas son genre d’être reconnaissant, c’était d’ailleurs tout juste s’il connaissait la signification de ce mot, mais le politicien devait bien admettre que Lauren lui avait rendu un fier service. Bien évidemment, aucun remerciement ne s’échapperait jamais de sa bouche, mais un chèque à quatre chiffres était posé sur le bureau provisoire de la jeune femme. Il savait qu’elle ne l’accepterait pas, elle qui désirant tant donner de sa personne sans arrière pensée, juste par amitié. Là encore, c’était un terme qu’il ne maîtrisait pas et auquel il aimait rire au nez mais que voulez-vous, Lauren avait une toute autre vision du monde et celle-ci lui avait été bien utile ces derniers temps. Noah ne congédiait pas la demoiselle comme on le jette un mouchoir usagé ou une vieille chaussette, il savait juste que leur contrat touchait à leur fin et qu’il était temps de chercher ailleurs une remplaçante. Une véritable secrétaire qui n’aurait aucune peur et qui ne craindrait pas d’offrir son temps tout entier à son métier. Une femme compétente et diplômée qui obéirait à chacun de ses ordres et se plierait en quatre pour lui parce que c’est comme ça, parce que c’est son métier, pas parce qu’elle veut se montrer généreuse à son égard. Lauren n’était pas taillée dans cette roche, elle était trop gentille, pas assez expérimentée. Mais son pire défaut était de le connaître, lui, en tant qu’homme et non politicien. Les yeux rivés sur la ville qui s’étalait à ses pieds, Noah était debout face à la large baie vitrée qui baignait son bureau de lumière. Dans cinq minutes, il allait rencontrer celle qui deviendrait peut-être sa prochaine secrétaire. S’il savait la jeune femme particulièrement stressée (qui ne le serait pas dans une telle situation, après tout ?), lui était plutôt confiant. Il avait enchaîné les entretiens plus inutiles les uns que les autres et surtout trop chronophages. Il n’avait plus de temps à accorder à des personnes aussi insignifiantes et uniquement intéressées par le prestige du travail en sa compagnie. Il lui fallait coûte que coûte trouver la perle rare (ou à défaut une femme sérieuse qu’il dégagerait dès que l’occasion propice se présenterait pour une autre, meilleure, qui satisferait pleinement ses exigences) aujourd’hui. Et la prochaine candidate lui avait fait plutôt bonne impression jusqu’à maintenant : elle n’avait pas cherché à l’éblouir à travers un CV trop claquant et des expériences aussi factices que risibles. Un employé de son cabinet fit sonner le téléphone posé sur son imposant bureau, brisant l’appréciable silence mais surtout sa contemplation du monde. Noah décrocha l’objet, glissa quelques mots dans la conversation tels que « faites-la entrer » et s’installa dans son large fauteuil, les bras posés sur les accoudoirs. Il attendit une poignée de secondes, les yeux fixés sur la porte, mais commença déjà à s’impatienter. Heureusement, la silhouette féminine ne tarda pas à toquer à la porte, puis à pénétrer dans le territoire du politicien. Celui-ci attendit que la candidate parvienne devant son bureau pour daigner se lever et lui offrir sa main. La poignée ne fut pas délicate mais bien franche. D’un simple geste, il l’invita à s’asseoir sur l’un des fauteuils avant de rejoindre le sien. « Bien. Ne perdons pas une minute de plus et commençons si vous le voulez bien. » qu’il annonça sans vraiment chercher son approbation. Le dossier de candidature sous les yeux, Noah tourna quelques pages, revint sur la première, puis reporta son attention sur la candidate. « Pourquoi désirez-vous ce travail, mademoiselle Chamberlain ? » S’il y avait un piège derrière cette question, seul le politicien le savait. Et pour l’heure, il guettait vivement une réaction sur le visage aux traits fins de la demoiselle qui pourrait lui annoncer d’avance la couleur de sa réponse. « Il n’est pas à la portée de tout le monde, vous savez… » Mais elle n’était pas tout le monde, allait-elle sans doute rétorquer… Les femmes ne savaient pas être imprévisibles, après tout.
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Clara Chamberlain

Clara Chamberlain

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MessageSujet: Re: can you give me more than what I want (clara)   can you give me more than what I want (clara) EmptyMar 16 Fév - 0:10

Clara épluche les offres d'emploi bien en-deça de ses compétences depuis si longtemps qu'elle est à deux doigts de se tailler les veines avec son CV. Sérieusement. Le travail, c'est sa vie, ni plus, ni moins. Elle est taillée pour bosser, c'est ce qui la rend heureuse et épanouie et si personne ne le comprend, Clara les emmerde copieusement. Les beaufs de Fairview n'ont pas le cerveau assez affûté pour percevoir les bienfaits d'un travail stimulant et depuis sa démission, la belle ressent la vacuité de l'existence bien plus durement qu'elle ne le pensait. Bien qu'elle persiste à remplir ses journées jusqu'à l'implosion, elle s'ennuie souvent, tout le temps en fait et elle sait qu'en continuant sur cette voie... ses neurones ne tarderont pas à se suicider d'être si peu sollicités. Alors quand elle tombe sur cette offre, elle fonce. Pour sûr, c'est pas le travail de sa vie et Clara n'a rien d'une secrétaire. Elle n'a pas quitté un job avilissant pour d'obscures tâches administratives et serviles mais néanmoins, elle sait flairer les bons plans. Et les employeurs adéquats. Noah Goodhart est le Graal, son ticket de sortie, elle le sent. Et elle a le diplôme idéal pour lui, pour sa future campagne, pour l'aider à s'élever et à décrocher le poste de sénateur. Clara se rêve déjà conseillère en communication, attachée de presse et maîtresse de son image en ligne alors que l'annonce n'offre qu'un poste de bas-étage à base d'agendas à tenir et de compte-rendus à la pelle. Mais son ambition est sans limite et elle sait qu'un jour, elle y parviendra. Après tout ils sont complémentaires : c'est un politicien, elle préfère être une technicienne pointue et compétente mais loin des affres de la lumière trop vive. Clara n'est pas faite pour la conduite irréprochable que ça induit et l'hypocrisie sucrée du milieu : sa franchise, son impatience, sa façon d'être si brutale parfois ne le supporteraient pas. Alors elle envoie un CV de communicante, parfaitement épuré et sobre et rédige là aussi une lettre de motivation béton, courte et claire, dynamique et fluide. Le genre qui retient l'attention sans se montrer ostentatoire parce que si y a bien un domaine au sein duquel elle est douée, c'est celui-ci : Clara sait ce qu'elle veut et elle sait l'écrire, le coucher sur du papier d'un ton qui démontre parfaitement sa motivation. Aussi, le coup de téléphone qu'elle reçoit n'est pas une surprise mais Clara ne cache pas son soulagement : sa disette intellectuelle est sur le point de s'achever et c'est cette affirmation en tête qu'elle prépare l'entretien, portée par son acharnement habituel, de sa tenue à tous les détails de la vie de Noah Goodhart que l'on peut trouver sur le web. C'est sereine qu'elle frappe à la porte du bureau, parfaitement à l'heure, parfaitement apprêtée, bien décidée à arracher ce qu'elle est venue chercher : son futur parfait. Elle attend dans une seconde qui semble durer une éternité et pénètre dans le bureau. Clara est en contrôle total d'elle-même, comme souvent lorsqu'elle est en représentation. Son pas trop rapide et conquérant, le genre à hurler à la face du monde qu'elle n'a pas le temps pour eux est muselé et elle avance, languide, sans darder son regard pourtant curieux ailleurs que sur le visage de l'homme prestigieux qui trône dans son fauteuil.  Elle songe un instant que Noah est vachement plus beau que sur ses photos et même que les rares fois où elle l'a croisé en ville, dans l'un des événements sportifs idiots dont Fairview est friand et manque s'égarer. Elle sent son regard menacer de le reluquer et prend sur elle pour effacer ses pensées impures derrière un sourire affable alors que sa frustration s'exprime à travers leur poignée de main ferme et franche. C'est pas sa faute, mais Clara a la dalle parce qu'Aiden pourrit sa vie sentimentale et que son deuil très difficile d'Elijah la pousse à avoir envie de se taper la terre entière pour l'emmerder alors que ça ne ferait que lui donner raison. Mais elle gère, parce qu'elle a prévu ce genre de débordements hormonaux à l'avance, suppliant son merveilleux faux-petit-ami d'aller emprunter l'une des bagues ostentatoires d'Elizabeth. C'est bien de porter un diamant à l'annulaire, ça donne une image respectable de nana qu'est là pour bosser et qui en plus est assez rangée et distinguée pour être courtisée par un bon parti. L'image sérieuse parfaite pour un premier entretien, donc. Clara le salue d'un bonjour qui pourrait minauder si elle ne le tenait pas aussi fermement en laisse et se déteste d'être moins détendue qu'elle devrait l'être. Mais ce type dégage une vraie aura, le genre de charisme que seuls les gens de pouvoir ont et qui l'a toujours attirée comme un papillon vers une flamme. Attirée et repoussée à la fois car Clara déteste ces types méprisants parce qu'ils sont riches mais Noah n'est pas de ceux-là, c'est un fils d'agriculture qui s'est construit seul, ce qui diminue fortement la répulsion de cette classe bourgeoise pédante et insupportable. « Avec plaisir. » répond Clara pour la forme avant de prendre place en face de lui, les mains sagement posées sur ses genoux dénudés décemment. Elle hésite à croiser les jambes, craint une posture Sharone Stonesque passible de la décrédibiliser en moins de deux et reste ainsi, dans une posture d'écoute, neutre et attentive. Il scrute son cv et elle espère que ses distinctions lui sautent aux yeux, parce que Clara ne s'est jamais contentée de la seconde place, tout au long de son cursus. Quand les gens de son âge se bourraient la gueule à outrance, baisaient à tout va avec n'importe qui, elle les jugeait de loin, buvant raisonnablement et ne couchant qu'avec Harry, davantage par crainte d'être toujours vierge à la sortie du lycée (l'opprobre ultime, selon elle) que par réel besoin, surtout après avoir été témoin des effets indésirables du sexe juvénile sur sa meilleure amie... Pourquoi elle désire ce travail ? Clara se reprend et affiche un demi-sourire supposé refléter son infinie modestie. En réalité, elle ne veut pas de ce travail-ci mais de celui qui naît déjà son esprit fertile mais il est sans doute trop tôt pour l'affirmer au risque de mettre un terme à une future collaboration prometteuse. Clara n'a rien le temps de répondre que déjà Noah Goodhart reprend la parole, menant l'échange d'une main de maître. Il a tout du dominant, ce mâle alpha viril qui pullule dans la littérature poubelle pour s'éprendre d'une fille bête comme ses pieds. Clara n'a jamais compris ce phénomène qui la laisse de marbre et encore moins pourquoi certaines ont besoin de mouiller devant un torchon écrit par un analphabète... Mais là n'est pas la question et elle se recentre sur l'entretien. Sans le savoir ou consciemment, elle l'ignore, Noah vient de lui tendre une première perche qu'elle saisit prestement. « J'en ai parfaitement conscience, c'est la raison pour laquelle je suis vivement intéressée par ce poste. » débute-t-elle d'une sincérité limpide, sobre. Clara fixe son interlocuteur sans ciller, pourtant moins à l'aise qu'elle l'aurait imaginé face à une machine de guerre encore plus lustrée que la sienne, pourtant brillante. « J'aime travailler, j'aime être absorbée par une tâche, me passionner pour un dossier, remplir des objectifs et gagner en responsabilités. Le challenge me plaît, monsieur Goodhart, et la campagne dans laquelle vous vous lancez est un climat stimulant. » Clara s'intéresse à la politique, elle a suivi un cursus journalistique presque intégralement dédié à cette niche, elle en connaît les rouages majeurs, apprécie la sociologie politique, les sondages d'opinion et tous ces outils qui lient la politique à la communication, son second talent. Elle n'a pas pour ambition de devenir un jour femme politique, sa place est plutôt dans les arcanes, à décrypter le pouvoir. C'est le problème quand on dissèque de près ou de loin la politique : on ne la perçoit plus que comme une science à part entière, voire un outil, pas comme une fin en soi. « Je souhaite m'investir auprès de vous et estime détenir les compétences nécessaires pour ce faire, le cas contraire je ne me permettrai pas de vous faire perdre du temps que j'imagine précieux. » Elle ose, d'une voix calme et maîtrisée, affirmer ce qu'il sait déjà s'il a lu son dossier, ses lettres de recommandation et le reste : Clara sera un bon élément. Alors tant pis pour l'humilité, elle tente la franchise et se suspend à ses lèvres, dans l'attente d'une réponse. Elle est fébrile, mais dans le bons sens : être en face à un tel animal politique la stimule plus que cela ne l'effraie, une fois la phase d'acclimatation révolue.
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