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 the river in reverse. (elise)

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Edward Livingston

Edward Livingston

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ONCE UPON A TIME
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MessageSujet: the river in reverse. (elise)   the river in reverse. (elise) EmptyMer 3 Fév - 17:06

Du chétif rêveur qu’il avait autrefois été, il n’en restait aujourd’hui que la silhouette. Identique en tout point et pourtant tellement changée. Ses yeux s’étaient imprégnés d’un noir aussi sombre que la nuit. Les traits de son visage, durs et fermes, témoignaient de la rage omniprésente qui irradiait chaque partie de son corps. Les sourires bienveillants laissaient désormais place à des rictus sarcastiques. Et son timbre, jadis doux et mesuré, évoquait à présent la crainte et l’appréhension chez ses interlocuteurs. A bien des égards, Edward Livingston avait changé. Délaissant le faible et chétif amant que la malédiction avait fait de lui, pour redevenir l’être détestable qu’il était en réalité. Sa réputation à Fairview n’était plus à faire. Le journaliste s’abreuvait du mal qu’il rependait autour de lui. Le cœur pourri jusqu’à la moelle, vide d’amour mais empli de colère. Il se délectait des pleurs, des cris et de la souffrance engendrée chez ses concitoyens. Aucune vision ne saurait le rendre plus heureux que celle de ses pairs agenouillés, criant famine et pitié. Sa soif de grandeur n’a jamais posséder la moindre limite, et sans doute est-ce là son plus grand fardeau. Il aspire à régner, mais même la plus imposante des couronnes ne saurait assouvir ses désirs de conquête. La dernière petite once d’humanité qu’il possédait, Edward se l’était littéralement arrachée. Bannissant sans doute de cette façon sa seule et unique faiblesse persistante : son amour pour Elise. Dieu, qu’il avait pu aimer cette femme. Elle avait su capter son attention pour que jamais plus il ne s’en détache. Elle avait emprisonné son cœur derrière ses étreintes et ses caresses. Et sans même protester, Edward s’était abandonné sous ses baisers et ses mots doux. Mais cela n’avait duré qu’un temps. Les promesses s’évanouir peu à peu, les étreintes devinrent disputes, et l’amour… cet infime bride de bonheur qu’il avait caressé du bout des doigts, s’échappa telle une voluptueuse fumée. Rien ne pourrait réparer son cœur meurtri. Du moins, était-ce là ce qu’il s’était toujours efforcé de croire. Mais lorsque son regard se posa là, sur sa silhouette si proche, Edward se figea. Sa main relâcha brièvement son étreinte sur les doigts délicats de sa fiancée. Voilà bien des mois qu’il n’avait plus posé ses yeux sombres sur la jeune femme. Une poignée de secondes s'écoula avant que son regard perdu ne se pose finalement sur les traits de sa promise. « Ne m’attends pas. » Son timbre, aussi doux que d’ordinaire, s’évada en un soupir tandis qu’il déposait de ses lèvres un chaste baiser contre la joue de sa future épouse. Vesper était de loin la femme parfaite pour un être aussi méprisable que lui. Sans rien ajouter, elle esquissa un sourire à l’égard du journaliste avant de regagner leur manoir. Elle savait, et il n'y avait rien à justifier. Edward, immobile, continuait d’observer au loin la silhouette d’Elise qui prenait place à l’intérieur du restaurant. Un de leur restaurant fétiche. Celui qui les accueillait il y a encore quelques temps, chaque premier samedi du mois. A cette table, au bord de la baie vitrée. Ainsi, lorsque l’hiver s’installait, ils étaient les premiers à admirer les flocons de neige s’écraser sur les pavés de la rue. Qui plus est, avec la Saint Valentin qui approchait dangereusement, chaque bâtisse avait pris soin de revêtir les décorations coutumières. Du rouge, des cœurs et du chocolat au moindre coin de rue. Un contexte pour le moins particulier et qui peut-être renforçait un peu plus l’humeur indocile du fiancé. Autant dire que rester de marbre alors que son premier amour était si proche relevait de l’impossible. Bien que tout son être lui criait de rejoindre Vesper, ses pas, eux, traversèrent la ruelle jusqu’à lui faire pénétrer le bâtiment. Et il ne lui fallut pas plus d’une minute pour parvenir jusqu’à elle. Sans réflexion, ni même de discours réfléchit. Il admirait son allure si caractéristique et prenait soin à la contourner avec une infime lenteur. Seule, apparemment, elle ne semblait attendre personne. Cette averse de sentiments contraires à son égard continuait de pleuvoir dans son esprit. Ses yeux noirs la dévisageaient avec désir et fureur. Sa main, elle, glissa dans l’une des poches intérieure de son manteau, et il en ressorti une enveloppe qu’il peinait dangereusement à ne pas écraser. Puis, elle finit par l’apercevoir, et tel un voleur prit en flagrant délit, il soupira. « Elise. » Murmure-t-il dans un sourire amusé. Ses prunelles se posèrent alors sur les siennes, et c’est tout son corps qui se mit à frémir. Il aurait pu la tuer, là, maintenant. Effacer cette perfection de son visage et tenir son cœur au creux de sa main pour l’écraser. La contempler, c'était s'infliger une cuisante douleur à la poitrine. Comme si son nom, gravé au fer blanc sur son palpitant, se ravivait dès qu’il posait son regard sur elle. Edward referma doucement les poings tout en déposant sur la table la petite lettre tenue du bout des doigts. Accompagnant le tout d’une gracieuse courbette, le journaliste se redressa avec un large sourire triomphant. « Au moins je suis sûr que de cette manière tu ne la jettera pas directement au feu. » D’un pas avisé, il se rapprocha jusqu’à contourner le fauteuil sur lequel elle siégeait. Et, sans lui demander la permission, y apposa ses mains le long de ses deux épaules. Un contact qu’il a désiré durant des mois, mais qui aujourd’hui lui était devenu aussi insupportable qu’électrisant. Son visage, proche du sien, observait chacune de ses réactions avec une satisfaction qu’il ne peut cacher. « Ne t’en fais pas, ce n’est pas un mot doux… » Qu’il lui susurre à l’oreille avant de se relever brusquement. Toute riposte serait suicidaire de sa part, et c’est précisément ce qu’il attendait. Car en effet, l’enveloppe ne contenait rien d’autre qu’une humiliante défaite pour son ancienne amante. Un banal avant-goût de ce dont il était capable pour la détruire. Elise était de loin ce qu’il chérissait le plus au monde. Par définition, elle devait donc disparaître et s’éteindre. L'esprit torturé par les contradictions, cela devait cesser. Et s’il fallait pour cela qu’il la tue de ses propres mains, alors ainsi soit-il. Sans jamais baissé les yeux, il part s’installer sur la chaise face à elle. Peu importe si elle attendait du monde, il ne serait de toute façon pas le bienvenue (et finirait avec une petit cuillère plantée dans l’œil).  « Ce n’est qu’une invitation pour mon mariage. » L’air innocent, son regard dévia un instant avant qu’il ne le reporte sur elle. Le dernier mot fût tout particulièrement accentué. Son regard scintillait d’une lueur à la fois amusée et gourmande. Tel l’esprit malin qui attendait sagement l’implosion de son adversaire. Ses doigts jouaient négligemment avec les couverts intacts qui trônaient devant lui. Et le visage impassible d’Edward ne laissait entrevoir rien d’autre que ses quelques sourires bourrés d’amertume. Il en deviendrait fou. Son cœur n’était qu’une piètre marionnette guidée par quelques sentiments. Et en détruisant l’origine de cet amour, il espérait ainsi pouvoir rompre les ficelles qui le retenaient encore. Il lui a toujours appartenu, cet organe grotesque et méprisable qui battait au creux de sa poitrine. Elle était la seule coupable de ses folies d’aujourd’hui. Définitivement. Alors, comme pour enfoncer un peu plus le couteau invisible qu’il avait greffé en elle, son timbre doux et malveillant s’éleva une nouvelle fois. « J’aurai besoin de serveuses pour mes invités. » Haussant les sourcils, tels le parfait petit ingénu qu’il n’était pas, Edward sollicita d’une main levée l’un des employés. « Je crois me souvenir qu’autrefois nous trinquions au champagne. Laisse-moi te l’offrir. » Deux coupes se posèrent sur leur table. Et le liquide doré qu’elles contenaient ne suffirait sans doute pas à noyer toute la rancœur qui émanait de leurs silhouettes. Jadis si parfaitement unies.
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Elise Steadworth

Elise Steadworth

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ONCE UPON A TIME
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MessageSujet: Re: the river in reverse. (elise)   the river in reverse. (elise) EmptyJeu 18 Fév - 11:15

“ Dexter, I love you so much. So, so much, and I probably always will.
I just don't like you anymore. I'm sorry.”

À cette heure tardive, le froid se faisait déjà mordant, et perchée sur ses jolis talons, Elise se demanda ce qu'elle allait choisir sur la carte bien fournie du Petit Coq alors même qu'elle y pénétrait. À sa plus grande surprise, Jaden l'avait invité à se joindre à lui à la fin du service. Lorsque le restaurant serait vide de toute clientèle à l'exception d'elle, et du patron qui lui avait promis de lui concocter quelque chose de spécial. N'ayant rien à faire de mieux de sa soirée, Elise avait décidé de s'y rendre plus tôt, et de siroter un verre de vin blanc, un livre dans les mains, et cachée dans le petit salon privé à attendre patiemment son moment spécial. Se faisant, après s'être déchargée de son manteaux et avoir été joyeusement accueillie par un personnel aux petits soins, Elise poussa un soupir béat. Une fabuleuse odeur de nourriture finement cuisinée embaumait l'atmosphère, et offrit à son verre de Monbazillac un tout autre arôme. Pourtant elle aurait pu deviner que le calme ne serait jamais que de courte durée. En voyant Edward et son air suffisant apparaître, elle haussa les sourcils d'un air surpris, puis se mordit les lèvres. Pas ce soir, pensa-t-elle, pourtant déjà résignée à lui laisser gâcher une soirée qui pourtant promettait. Pas ce soir, ou un autre. Mais elle ne pouvait plus rien espérer de la part d'Edward. Il vivait à contre-courant de tous, et toutes, et surtout vivait selon ses propres règles. Et de ces règles en question, elle en avait assez. Tout comme elle en avait assez de ses courbettes aussi caustiques que le ton qu'il utilisait. Elle en avait assez qu'il se croit tout puissant au point de faire irruption dans sa vie uniquement lorsqu'il le voulait, et parce que selon un règle que personne à part lui n'a édité, ni un jour reconnue, Edward Livingston fait ce qui lui chante, quand ça lui chante. Sans relever le regard de son livre, ni vers lui, ni vers l'enveloppe qu'il déposait sur la table basse, Elise s'enfonça dans son fauteuil. « .Bonsoir, Edward. » se contenta-t-elle de répondre d'un ton doux, parce que son éducation l'obligeait et non parce qu'elle en avait envie. Au-dessus de l'odeur appétissante du jus de cuisson où marinaient des champignons que le cuisinier servait avec une viande rosée non loin de là, le bouquet poivré que dégageait Edward l'enveloppa et la fit frémir. Maintenant qu'il était en face d'elle, Elise s'employa à débrouiller l'écheveau de sentiments qui brouillait son bon sens, et l'empêchait de prendre ses affaires, et s'en aller avant qu'il ne dise quelque chose qui pourrait la blesser. Et ça arriverait. Rapidement, sans l'ombre d'un doute. Ca arriverait parce qu'Edward ne savait plus faire autrement que la mutiler. Elle posa un regard bref, mais intense, sur l'enveloppe toujours posée sur la table. Des mots doux ? Elle était naïve, mais pas à ce point-là. « .Je n'en ferais rien, même si c'était le cas. » se contenta-t-elle de lui répondre, détachée, sans sourire ni chaleur, faisant fi de cette proximité lancinante qu'il imposait. Avec le temps, elle avait appris à ne plus être polie avec lui, malgré qu'elle soit probablement l'une des personnes (si ce n'est la personne) la plus éduquée de Fairview. Edward ne méritait pas la délicatesse, la poésie que dégageaient ses bonnes manières, ou même plus qu'une indifférence froide. S'il y avait quelqu'un qui pouvait susciter une once de haine en elle, il s'agissait bien d'Edward. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver du regret à son égard. Une sympathie mal placée aussi, pour cet homme qui ne savait plus aimer, ni même vivre heureux sans le faire aux dépends des autres. Quelle existence, pensa-t-elle, triste de constater que son premier amour n'en avait plus que les traits, et rien de plus. Leur histoire était une tragédie stupide, qu'elle se bornait à voir comme une histoire d'amour épique. Une qu'elle devait à ses espoirs idiots, et infondés, qu'Edward s'amusait à balayer du pied comme un enfant turbulent dans un bac à sable. En guise de réponse, elle fit glisser son livre à côté de la missive, et releva enfin un regard triste vers lui. La faille béante, et douloureuse qui cisaillait son coeur s'ouvrit de nouveau brusquement. À son aveux, un profond désarroi fit une apparition furtive dans son regard, le temps de l'inonder, et de s'en aller. « .Tu veux me faire du mal, c'est ça ?. » Sa réponse avait fusée, âpre, et triste, d'un ton brisé. Le voir comme un fiancé ravivait la blessure de ne pas être son élue. La douleur, le regret, le manque seraient toujours là, comme des échardes sous la peau de des doigts. Elle aurait voulu réagir autrement, en lui crachant une indifférence élégante à la figure par exemple, mais il était déjà trop tard. « .Tu lui as donné la bague ?. » Celle qu'il avait caché dans sa table de chevet, dans le faux fond et qu'elle n'était pas supposée trouver à l'époque. Une bague Cartier discrète, mais absolument fabuleuse, qu'elle n'a jamais porté faute d'occasion. Il savait à quelle bague elle faisait référence, puisqu'il l'avait surprise avec la boite dans les mains et, pour ne pas l'embarrasser, avait prétendu avoir autre chose à faire, ailleurs. Elle avait ensuite attendu la demande qui accompagnait la bague. La demande qui n'était jamais arrivée, et qu'elle attendait toujours malgré elle, toute naïve qu'elle pouvait parfois être. Une part d'elle s'obstinait à croire que les histoires d'amours véritables existaient vraiment, que les contes s'inspiraient des faits plus ou moins enrobés de romance extrême, et non de fantaisies. Qu'un jour, Edward réaliserait sa méprise, et qu'il se tournerait de nouveau vers elle. Une autre part d'elle, celle qui l'emportait pour le moment, se persuadait chaque jour un peu plus que jamais elle ne lui accorderait son pardon, quand bien même il le veuille, et qu'aucun ne pourrait plus jamais lui briser le coeur comme lui l'avait fait. Quand bien même ce soit possible. Dans une tentative de se ressaisir, elle se passa les doigts dans les cheveux, et poussa un profond soupir, avant de reprendre. « .Félicitations. Félicitations pour tout. » finit-elle par souffler, un faux sourire sur les lèvres. Félicitations pour le mariage, et pour l'avoir, une fois de plus, brisée. Il était là, à se pavaner, pour ça après tout. Le tout avec le sourire, et sans manquer de panache. « Je ne suis pas ce genre de serveuse, et ne peux rien pour toi en terme de service en salle, mais ça je crois que tu le sais déjà. En revanche, j'aurais bien quelques conseils à te donner niveau bienséance, si l'envie te prend un jour d'être moins bête. » lâcha-t-elle, pas aussi vicieuse que lui certes, mais plus qu'elle ne l'était d'ordinaire. L'amour qui lui était dédié et qu'elle portait toujours en elle était encore curable, elle avait bon espoir. En revanche, aucun conseil ne pourrait changer le fait que devant elle se tenait un indescriptible con qu'aucun cours de savoir vivre ne saurait sauver, ni même instruire. Sur ce point-là, elle s'était fait une raison depuis fort longtemps, et rien ne saurait la convaincre du contraire. « .Non, merci. » refusa-t-elle, repoussant la coupe qui devait-être la sienne sur la table. « .Laissons ces vieilles habitudes au passé, comme tous le reste. Je ne veux rien de toi, même pas une coupe de champagne. » Le ton était mesuré. En le contemplant, elle réalisa qu'il était grand temps de réagir. Qu'elle devait impérativement s'arracher à la nostalgie d'un amour perdu. Cette nostalgie qui plombait sa vie depuis trop longtemps, et lui donnait un pouvoir sur elle dont elle voulait se séparer à tout prix. Lui avait tourné la page, et le lui prouvait encore aujourd'hui avec ses histoires de fiançailles. Pourquoi pas moi ? Pensa-t-elle en jetant un regard songeur vers la porte de la cuisine, d'où elle espérait voir Jaden sortir sous peu. « .Je suis heureuse pour toi, tu sais. Et pour ta future femme, aussi. » reprit-elle abruptement. Rubbish, elle n'y croyait pas un mot. La suite, en revanche... « .Mais je le suis d'autant plus pour moi. Je crois que… pas que je mérite mieux, ce n'est pas ça… mais que je mérite quelqu'un d'autre. Sans notre rupture, je ne l'aurais probablement jamais réalisé. J'imagine que je dois te remercier, du coup. » finit-elle dans un soupir, ses doigts glissant distraitement sur les accoudoirs de son fauteuil.  Pour autant, elle n'en restait pas moins bêtement convaincue qu'il n'y avait personne d'autre pour elle. Qu'elle avait laissé filer sa chance, ou plutôt que celle-ci s'était lassée d'elle, et de cet indécrottable optimisme qui l'avait depuis quittée. Grâce à lui, elle passait in extremis à côté d'une vie avec l'adolescente endiablée et exaltée qu'il pouvait être, et en le contemplant, elle réalisa qu'elle ne souhaitait à personne de supporter celui qu'elle appelait le '' nouvel Edward '' et surtout pas à elle-même. Pas même à sa fiancée, mais qu'importe. « .Maintenant si tu veux bien t'en aller. J'attends... quelqu'un d'autre. » demanda-t-elle, faisant délibérément écho à ses propres paroles.
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