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 TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING

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TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING   TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING - Page 2 EmptySam 16 Mar - 23:07

Désolée pour le retard, après les examens de mi-term on a enchaîné avec les finals, je meuuurs.

Parfois le destin décidait de vous jouer des tours. Aujourd'hui était l'un de ces jours mystérieux pour Fairview. Carter avait arrêté de croire aux coïncidences depuis bien longtemps et quand le premier coup de tonnerre fit trembler les murs de sa boutique il eut la conviction que ce n'était que le début. Ce ne serait pas qu'une simple tempête, la pluie battante et les éclairs qui déchirait le ciel n'était que les signes d'un ouragan bien plus puissant qui viendrait frapper les habitants de Fairview. Les esprits étaient de plus en plus troublés, agités, et l'antiquaire avait été que trop souvent le témoin de conflits grandissants au sein de la communauté. A la recherche de torches électriques, bougies et autres armes utiles pour lutter contre une possible – et inévitable – coupure de courant, Carter leva les yeux pour apercevoir une tignasse rousse à deux pas de lui. Moira. C'était à croire qu'elle avait élu domicile dans sa boutique. Elle y passait désormais le plus clair de son temps, amplissant les lieux de son rire enfantins et ses sourires contagieux. Carter n'allait pas s'en plaindre, il avait doucement appris à apprécier la présence de la jeune femme et devait désormais avouer qu'une journée sans la rouquine lui paraissait bien fade. Il lui sourit chaleureusement et lança une torche dans sa direction. « On est jamais trop prudents. » Il laissa échapper un rire en voyant la torche finir sa course dans le mur le plus proche, Moira n'avait pas les réflexes les plus rapides et précis du monde. « Pas sûr d'avoir choisi le bonne partenaire en cas d'apocalypse. » Plaisanta-t-il avec amusement, répondant d'un clin d'oeil à la moue boudeuse de la jeune femme. Ils passèrent l'heure suivante à confectionner des boîtes de survie, torches, snacks, couvertures, trousse de premiers soins... avec cela, si le besoin s'en faisait ressentir les habitants pourraient tenir des jours enfermés dans un lieu sécurisé. Un lieu qui se révéla très vite comme étant les sous sols de la boutique de Carter vers lesquels le Maire de la ville orienta les habitants lorsque l'orage se fit vraiment menaçant.

Evoluant dans les tunnels en compagnie de la rouquine, Carter pressa doucement sa main lorsque la jeune femme glissa ses doigts pour attraper les siens. Ce contact soudain le déstabilisa un instant mais il dissimula son trouble en portant son attention sur les habitants qui arrivaient par petit groupe. Bien vite ils furent occupés à offrir les premiers soins aux quelques personnes blessées. Carter attrapa une boîte de bandages, du désinfectant et un paquet de cookies entamé avant de rejoindre Moira dans un coin du tunnel. « Je pense que quelqu'un a déjà découvert ma cachette secrète pour les muffins, mais j'ai trouvé ça ! » Il lui tendait les biscuits puis se pencha pour s'occupe du blessé. Habitué à administrer des soins – généralement à l'aide de potion et autres pommades confectionnées d'ingrédients magiques – Carter banda la jambe salement amochée du jeune homme avant de désinfecter la plaie qui barrait son front. Une fois terminé il se tourna vers la rouquine et remarqua le sang qui tâchait la manche de son chemisier. « Moira ! » Il enserra son bras valide pour l'attirer vers lui et remonta rapidement le vêtement pour révéler une profonde coupure. « Et bien mademoiselle Swinburne, c'est ce que j'appelle une vilaine blessure. » De quelques gestes experts et délicats il désinfecta la plaie et banda le bras de la jeune femme, un sourire rassurant étirant ses lèvres. « Une fabuleuse histoire à raconter à vos enfants et petits enfants dans quelques années. » Sourit-il en imaginant la jeune femme entourée de petits rouquins et rouquines émerveillés à l'écoute de ses récits d'aventure. Son regard sonda les alentours. Des dizaines de personnes s'étaient amassées dans les tunnels et beaucoup semblaient plus ou moins gravement blessés. « Tu préfères rester ici ou tu veux jouer les infirmières et m'aider à soigner les blessés ? » Sans réellement savoir pourquoi ni comment c'était arrivé, Carter réalisa qu'il tutoyait désormais la jeune femme. A deux doigts de s'excuser et reprendre le vouvoiement il décida de s'en abstenir. Après tout Moira était désormais une des personnes qu'il connaissait le mieux à Fairview, il pouvait se permettre d'être d'un peu plus familier avec elle.
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MessageSujet: Re: TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING   TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING - Page 2 EmptyJeu 21 Mar - 13:00

Une foule d’habitants réunis dans des sous-sols à peine illuminés. Se terrer dans une caverne durant plusieurs heures avait beau ne pas être au goût de Clyde, il ne montra pas le moindre signe de réticence. Les rapports entre lui et son épouse dégringolaient à la manière de la pluie qui couvrait la petite ville. Une tempête affective qui le préoccupait davantage que ces quelques bourrasques de vent. Leur demeure était suffisamment vaste pour pouvoir surmonter un bref épisode pluvieux. Simba au pied de sa maîtresse, le labrador suivait sans un bruit la démarche rapide du couple. Depuis leur conversation à propos de l’enfant qu’ils n’auraient certainement jamais, les dialogues étaient devenus rares entre eux. Un baiser en guise de bonjour les matins, quelques questions anodines et maladroites, une brève étreinte pour se souhaiter bonne nuit. De toute évidence, malgré son comportement se voulant désinvolte, Clyde n’en demeurait pas moins affecté par la chose. Ses chances de devenir père un jour s’amenuisait au fur et à mesure des années. La question n’était pas de savoir si Amélia se sentait capable à devenir mère : plus que n'importe quelle autre femme elle serait une maman en or pour son chérubin. Le véritable doute qui planait était de savoir si son adultère jouait un rôle dans cette prise de décision. Peut-être finalement l’aimait-elle d’une manière différente dorénavant ? Avoir un enfant était la dernière étape qu’il leur restait à franchir pour concevoir enfin une belle et tendre famille. Mais ceci serait également synonyme d’engagement pour madame Williams. L’amour est une flamme qu’il faut entretenir constamment au risque de la voir s’éteindre. Peut-être ne songeait-elle plus à passer le reste de ses jours aux côtés d’un homme aussi piteux et ennuyeux que lui ? Contrairement à ce à quoi il aspirait, Ethan représentait le parfait opposé de son mari. Aventureux, indépendant, négligé. Dans ce genre de vie, le lendemain n’a pas d’importance et l’imprévu a une place privilégiée. Chose impossible pour un homme qui a l’habitude de tout planifier. Mais quoiqu’il en soit, une certitude planait ce soir : si leur chemin était amené à croisé celui du bâtard, la tempête de dehors ne serait qu’une douce averse comparée à l’apocalypse qui se déroulerait entre ces caves. Le regard du dandy se porta machinalement son épouse qui prit la parole. Jude. Excellente question, où pouvait-elle être ? Inspectant très brièvement les lieux, il darda d’un œil noir le couple à quelques pas d’eux. Ethan et sa nouvelle poupée. Combien de femmes possédait-il à sa cour au juste ? Les lèvres pincées, il ne pipa mot mais détourna aussitôt le visage. A fixer cet abruti, c’est son poing désirant s’écraser contre sa joue qui finirait par le démanger. Or la violence ne faisait certainement pas partie des coutumes du garçon : dans un monde aussi barbare que le notre, mieux valait-il s’armer de mots tranchants que d’artilleries matérielles. L’apparition soudaine de Jude le sorti brièvement de ses songes tandis qu’il s’apprêtait à marmonner quelques paroles à sa femme. « Quand on parle du loup. » Sans le moindre mot, il accueilli la jeune femme d’un signe de tête avant d’esquisser un mince sourire poli. « Jude. » Dès le départ, la miss avait bien sûr pris parti pour son amie lors des querelles Russellienne qui avait décomposées le couple. Perdu quelques secondes dans ces amers souvenirs, il ne s’y attarda guère. Une réplique cinglante d’Amélia le fit soudainement frissonner d’horreur tandis qu’il posait des yeux révoltés sur elle. Cracher des sarcasmes n’était pas dans sa nature, mais qu’en plus de cela ils soient adressés à ce méprisable tatoueur.. inutile de préciser qu’un grognement s’échappa de la bouche du promoteur. La jalousie est malheureusement un sentiment trop bien connu de sa part, une émotion palpable chez la jeune femme en cet instant. Qui ne serait pas jaloux d’apercevoir son amant d’un soir dans les bras d’une autre ? Instinctivement, son bras encercla la silhouette de la rousse tandis qu’il toisait d’un air sombre les deux plaisantins. Ajoutez à cela l’arrivée impromptue d’un parfait inconnu qui ne se donnait même pas la peine de saluer le reste de la troupe. Levant les yeux au ciel, Clyde ne s’attarda pas sur ce minet brun mais grinça silencieusement des dents lorsque son SDF répliqua quelques railleries à sa compagne. « Ne leur réponds pas. La provocation est chose courante pour les cas désespérés. Quand on a que cette arme pour se défendre, ça reste compréhensible… » déclara-t-il d’une voix basse à son épouse. Calme, il savait contrôler ses pulsions pour tâcher de contenir l'amertume qui lui tiraillait dors et déjà la gorge. Un baiser déposé sur sa joue, et il se posta face à elle, son visage entre ses mains. Son pouce se plaqua contre ses lèvres en une très furtive caresse lui imposant le silence. Shht, ne réplique pas, cela ne ferait que le rendre d’autan plus joyeux. Un doux sourire trôna sur la commissure de ses lèvres quelques instants avant qu’il ne se tourne vers leurs deux adversaires. Immatures, cons et vraisemblablement inutiles pour l’humanité. Être contraint de se payer ces deux buses pour la soirée risquait d’être un véritable défi à relever pour leurs self-controls respectifs. Une mécanicienne imbuvable et un tatoueur dont l’éducation laissait à désirer. Un parfait petit duo. « Je ne pense pas que ‘’le cœur si froidement brisé d’Ethan’’ soit une priorité comparé à tous ces pauvres gens qui attendent notre aide. Alors au lieu de faire vos vieilles commères en critiquant tout ce qui bouge, peut-être serait-il plus judicieux de vous occupez de ceux qui ont réellement besoin de soins. » Sans moquerie aucune (ou presque), il leva les yeux au ciel en gage de désespoir. Les heures à venir s’annonçaient terriblement longues. Peut-être finalement auraient-ils dû rester chez eux, à braver ensembles leur tornade. L’orage grondait dangereusement au creux de ces sous-sols et rien n'y personne n'en serait à l’abri malheureusement.
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MessageSujet: Re: TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING   TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING - Page 2 EmptyLun 25 Mar - 17:36

Ses bras s’enroulant automatiquement autour du corps frêle de sa meilleure amie, Amélia retrouve une once de courage dans l’odeur familière de Jude. « T'es en sécurité maintenant» murmure-t-elle à l'oreille de son amie, pour se rassurer. Peu de personnes trouvent leur place dans la vie bien rangée de madame Williams, mais Jude a su s’imposer comme une évidence et comme Scarlett avant elle, Amélia accordait une importance toute particulière à la jolie brune. Elle ne put que remarquer la douce teinte rouge qui se dessina sur ses joues quand Jacob déposa ses lèvres sur sa joue. Sans se l’expliquer, son arrivée faisait naitre en elle une envie presque maternelle de protéger Jude. Elle savait tout des troubles qu’il faisait naitre et si Amélia était sûre qu’aucun homme ne trouverait jamais grâce à ses yeux pour accompagner Jude, elle avait également la conviction qu’il y avait quelque chose d’autre derrières les sourires mielleux et belles paroles que l’allemand adressait à Jude. « Je ne pense pas qu’on ait été présenté officiellement. » Un sourire ne laissant rien voir de l’opinion qu’elle s’était déjà faite de lui, elle lui tendit la main, d’un professionnalisme à tout épreuve. « Amélia Williams, meilleure amie de Jude. » Dans d’autres circonstances, Amélia se serait attardé sur sa personne, lui posant toutes les questions qui l’assaillaient pour s’assurer qu’il méritait d’être vu en compagnie de Jude, mais son regard se pose sur le couple enlacé au milieu du petit couloir et la jolie rousse ne peut empêcher l’affolement des battements de son cœur dans sa poitrine et les paroles qui s’échappent de ses lèvres. Elle sent Clyde à ses côtés se raidir et immédiatement la culpabilité se fait plus présente dans son estomac. Ignore là simplement. Son souffle se coupe. Elle a l’impression que tout l’air de la pièce s’est échappé. Ignore là. Simplement. Relevant la tête vers Ethan, elle cherche son regard, un signe, un quelque chose qui lui prouverait qu’il ne pense pas ses mots, que l’ignorait il ne pourrait jamais. Mais il reste impassible et à ce moment précis, elle ne pense pas avoir hait quelqu’un autant qu’elle le hait lui. Parce qu’elle, elle n’arrive pas à l’ignorer. Il est là. Tout le temps. Il ne lui laisse aucun répit. Parce qu’elle apprenait encore à vivre avec son absence, parce qu’il lui était impossible de ne pas sentir sa présence quand il était si près d’elle, parce que parfois, elle se surprenait à imaginer ses mains autour de ses hanches quand elle se réveille le matin. Relevant le regard sur Clyde, sa haine se trouve remplacé par une bouffée d’affection. Leur mariage n’était plus ce qu’il était. Mais il était toujours là et si peu de personnes comprenaient pourquoi ils restaient encore ensemble, Amélia savait que Clyde était sa certitude, son ancre dans un monde qui s’évertue à la pousser vers la noyade. Se mettant sur la pointe des pieds, elle dépose ses lèvres sur les joues de son époux, dans une énième excuse silencieuse. Avant qu’elle ait pu répliquer à ses dires, la brune vulgaire qui se pavane au bras d’Ethan les interrompt. Un sourire fatigué se dessine sur les lèvres d’Amélia. Elle aurait aimé lui répondre que ce n’était pas elle qui lui avait brisé le cœur, parce que pour ça il aurait fallu qu’il en ait un. Elle aurait aimé lui dire qu’elle s’était fait avoir, bercé par ses mots d’amours et les illusions qu’il faisait naitre en elle. Si Amélia avait été une fille courageuse, elle l’aurait prévenu la jolie brune qu’Ethan n’était qu’un menteur, un être fourbe, qui n’aimait personne, si ce n’est lidée de l'’amour, qu’il lui promettrait une éternité pour l’oublier dans les bras de la première venue. Mais Amélia n’avait jamais été très courageuse alors elle laisse les mots lui entailler un peu plus le cœur et les autres menaient sa propre bataille. « Clyde a raison. Ethan n'est pas une priorité.» Elle ne lui adresse aucun regard, leur tourne le dos même pour s'adresser aux autres membres du groupe. « Est ce que quelqu'un a des notions de premier secours ? » Amélia n'avait jamais été doué pour rafistoler les personnes. Sa spécialité était, selon les dires locaux, d'affliger des souffrances. « On devrait peut être commencer par trier les personnes qui ont le plus besoin de soin ? »
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MessageSujet: Re: TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING   TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING - Page 2 EmptyMar 2 Avr - 19:50

La pluie qu'elle imaginait battante en dehors de ce lieu lugubre rendait activement le caractère déjà agacé de Queen, on ne peut plus électrique. Ses deux paumes plaquées contre le torse qui se voulait pourtant rassurant, d'Ethan, son visage jusqu'alors enfouit dans son cou s'extirpa à regret non sans y laisser un baiser aussi léger qu'une plume pour embrasser ce groupe abominable de ses prunelles vertes. Queen n'était plus qu'une enfant, insolente, une tigresse protégeant sa seule et unique progéniture, Golum veillant sur son anneau matérialisé en un beau et grand blond trempé jusqu'aux os, au coeur complètement en miettes. Queen, elle avait tenté. Panser ce coeur avec toute la tendresse du monde et de laquelle elle savait user uniquement envers Ethan. Si le tatoueur réussissait à lui décrocher parfois quelques sourires franc, elle, elle savait. Lire en lui comme dans un livre ouvert. Appréhender ses peines et les ressentir comme si elles étaient les siennes. Elle l'avait accueillis à bras ouvert, les prunelles pleines de larmes salées (car lorsqu'il souffrait et n'en montrait rien, c'était elle qui versait des larmes) lorsque sans peine ni remords, Amélia l'avait rejeté comme il lui arrivait - certainement - de jeter un chemisier 'plus à la mode'. Alors bien sûr, Ethan pouvait ne pas être une priorité pour ce groupe et surtout pour cette femme que la mécanicienne détestait à en vouloir lui arracher sa tignasse rousse mais pour elle, il était tout. Le reste des habitants pouvaient bien crever que Queen ne lèverait pas le petit doigt pour eux et se concentrerait sur les blessures internes de sa moitié. « C'est ce que tu lui as dis quand tu l'as quitté ? ''Tu n'es pas une priorité'' Je comprends maintenant pourquoi le bruit court que tu n'as pas de cœur. C'est réellement le cas. » se permit-elle tout de même de lancer dans son dos. Amélia ne prenait, de toute façon pas même la peine de la regarder, une preuve de plus de sa nonchalance et de son myocarde inexistant. « Et toi le cocu soumis, je ne t'ai rien demandé, il me semble. » qu'elle lui balança, un fin sourire ourlant ses lèvres gourmandes venant embrasser délicatement la commissures de celles d'Ethan. Tiens, Amélia, regarde ce que tu loupes, ce à quoi tu as renoncé parce que tu aimes faire du mal. « Puis je ne comprends vraiment pas pourquoi on nous a fichu dans ce groupe, je ne sais même pas décoller un pansement. » argumenta-t-elle tout de même afin de faire comprendre à cette assemblée composée de débiles congénitaux que Queen Burwell ne lèverait pas le petit doigt, à part peut-être, pour caresser la joue où ruisselait encore une goutte de pluie, du tatoueur. Rien de plus. Il était là, elle aussi et plus rien de comptait désormais. Qu'Amélia-la-mariée-sans-coeur-infidèle ne se tienne droit comme un 'i' (elle le faisait d'ailleurs merveille et Queen ne désirait qu'une seule chose, lui retirer ce foutu balais coincé dans son postérieur), la mécanicienne ne lâcherait pas. Aboyer, elle connaissait. Notamment lorsqu'il s'agissait d'Ethan. Surtout lorsqu'il s'agissait d'Ethan.

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MessageSujet: Re: TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING   TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING - Page 2 EmptyDim 7 Avr - 13:30

Il ne lui suffisait que de quelques mots murmurés à son oreille pour qu'en un instant, toutes ses appréhensions disparaissent. Amélia et Jude, c'était une amitié vieille depuis de dizaines d'années. Scarlett et Maléfique, une sorcière puissante qui avait pris sous son aile une fée déchue et perdue dans sa nouvelle vie. Jude s'était depuis longtemps donnée comme point d'honneur d'être toujours là pour elle, qu'importe les fautes et les blessures. Elle avait toujours pris son parti, refusant de laisser tomber Amélia. Comme Scarlett l'avait fait autrefois, elle voulait la protéger, guérir ses blessures et apaiser ses chagrins. La présence d'Ethan la dérangeait, lui faisant redouter ce qui risquait de se passer. Elle lui en voulait, bien malgré elle. Pour avoir blessé sa meilleure amie, elle n'avait jamais réussi à lui pardonner, ne cherchant même pas à le connaître un minimum. Si Amélia avait choisi Ethan, les rôles auraient été inversés. Ce serait lui qu'elle aurait soutenu à travers Amélia, sans distinction. Tirée de sa contemplation du visage de la jeune femme, Jude tourna la tête pour regarder cette main qui frôlait son bras, faisant remonter son regard jusqu'aux traits familiers de Jacob. Elle resta un instant le visage fermé, sans savoir comment se comporter en sa présence. Il la déstabilisait, ni plus ni moins. Il lui suffisait d'un geste comme celui qu'il venait de faire pour que sa tension refasse surface. « Bonsoir. » Dit sur un ton impassible, elle esquissa un demi-sourire, bien vite estompé alors qu'il reprenait la parole. Ses joues auraient pu s'empourprer, sa voix aurait pu dérailler et des remerciements auraient pu s'entrechoquer à travers ses lèvres, mais Jude, elle se contenta de hocher la tête en lâchant la main d'Amélia. « Je suis heureuse de te savoir en sécurité. » Tandis qu'il venait déposer ses lèvres sur sa joue, ses mots s'estompèrent en un murmure quasi imperceptible. Elle n'était toujours pas habituée à cette proximité qui s'installait lentement entre eux. Une petite voix dans sa tête lui intimait que ses sourires n'étaient qu'un masque, le masque que les hommes portaient jusqu'à ce que leur véritable nature soit révélée au grand jour. Détruisant plus d'un sentiment, meurtrissant cet organe déjà abîmé d'un autre temps. Elle ne l'écouta plus qu'à moitié, ne faisant pratiquement pas attention à l'échange qui se faisait ente Amélia et Jacob. Si son trouble l'empêchait de parler, gardant pourtant ce visage impassible et froid, Amélia prenait le relais. Une voix presque enfantine vint pourtant casser ce long instant d'hésitation. Une petite voix dérangeante et détestable qui s'en prenait tout sauf à la bonne personne. Son regard se tourna sur cette petite poupée logée entre les bras d'Ethan. On ne s'attaquait pas à Amélia. Surtout pas en sa présence. Si elle avait oublié qui elle était réellement, Jude n'en restait pas moins une ancienne sorcière sans cœur ni bon fondement. Cette colère sourde qui naissait si souvent au fond d'elle, alors que son regard se posait sur le visage d'Ethan, elle l'avait ressentie d'une façon beaucoup plus décuplée le soir du nouvel an, l'obligeant à quitter la salle pour se réfugier une nuit entière dans son cinéma. Elle l'avait sentie là, en elle, plus présente que jamais, cette personnalité refoulée qu'elle fuyait comme une maladie contagieuse. Instinctivement, alors que ses prunelles ne se détournaient pas de cette inconsciente, elle attrapa le poignet de Jacob entre ses doigts. L'enserrant de plus en plus fort, à chaque mot prononcé. Elle entrouvrit la bouche, prête à déverser sur elle sa colère réveillée, mais sa voix s'étrangla dans sa gorge. Ses yeux venaient de croiser ceux de Jacob. Ce Jacob qui n'était au courant de rien. Ce Jacob envers lequel elle tentait de garder une image fictive. Elle soupira en le lâchant soudainement, s'éloignant de quelques pas. « Je suis désolée. J'ai du mal à supporter les espaces confinés. » Premier mensonge venu pour expliquer son geste. S'en voulant pourtant à elle-même de n'avoir pas défendu Amélia, pour cet homme. Elle se détourna de lui une nouvelle fois, le fuyant sans même s'en rendre compte. Se préoccupant peu de la tâche qui avait été confiée à leur groupe.

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MessageSujet: Re: TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING   TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING - Page 2 EmptyDim 7 Avr - 15:17

Howl jappait à ses pieds, déstabilisé de se voir offrir si peu d'attention alors qu'il l'avait serré contre lui quelques secondes auparavant. Mais une autre âme avait besoin de la tendresse rassurante de ses bras, celle qu'Ethan chérissait envers et contre tous avec la conviction que rien ni personne ne pourrait jamais le détacher d'elle. Queen, dont les larmes s'écoulaient en silence tandis qu'il les chassait au fur et à mesure, laissant ses doigts caresser précautionneusement sa peau de porcelaine. Elle paraissait désarticulée, à cet instant. Si fragile qu'il craignait la briser simplement en l'enfermant dans une étreinte protectrice. Ses mains glissèrent dans ses cheveux pour venir cueillir sa nuque tandis que ses lèvres embrassaient sans relâche la douceur de son front. Plus rien n'aurait d'importance tant qu'Ethan ne la sentirait pas calmée, tout contre lui, et que son coeur affolé ne battrait pas paisiblement, à l'unisson avec le sien. Il la connaissait par coeur, Queen. Elle et ses contradictions : il y avait la volcanique impétueuse, fière, indépendante, colérique et persuadée que rien ni personne ne pouvait s'opposer à son courroux. Elle était terriblement bandante mais dangereuse. Froide et blessante. Conquérante et insolente. Et cachée derrière cette façade, il y avait la douceur incarnée, l'amoureuse transie. La gamine paumée dans un corps de femme, la gosse fragile derrière ses grands airs, du maquillage outrancier et des fringues parfois putassières. Elle était soumise et dépendante, jalouse et farouche, aussi tragique que fragile. Ethan aimait les deux. Il s'accrochait volontairement à ce mélange détonnant mais jamais nocif depuis toujours et savait que personne ne pourrait briser cette relation d'une pureté exemplaire. Queen et lui, c'était quelque chose de transcendant, au-dessus de tout. De l'amitié, de la famille, de l'amour, de la passion même. C'était une relation sur laquelle les mots ne suffisaient pas, pour laquelle il aurait fallu en inventer d'autres, un dictionnaire entier même. A eux deux, ils étaient les faces d'une même pièce, différents mais indissociables. Pour autant, ils n'étaient pas faits pour être ensemble au sens commun. Ils ne pouvaient former un couple fonctionnel et banal sans le voir imploser en vol. Lorsqu'il l'avait rencontrée dans une soirée merdique, il avait tout de suite ressenti cette fusion folle entre eux et l'incendie qui menaçait de les crâmer tout entier : c'était elle qu'il lui fallait, elle qu'il avait cherchée toute sa vie. Ethan ne s'intéressait qu'à ses semblables : les êtres brisés, détruits et sombres. Ceux qui ne vivaient pas mais brûlaient simplement. Ceux qui ne se contentaient pas d'exister mais traversaient leur passage sur terre à deux cent kilomètres heure en contresens sur l'autoroute, consumant tout sur leur passage et eux en premier. Ça avait été fort, puissant, corrosif, douloureux et foutrement bon. Queen, c'était sa came et bien plus encore. Mais ce n'était pas fait pour devenir un couple banal comme le spectacle écoeurant qui se produisait en face d'eux. Ensemble pour de vrai et pour la vie, ils auraient définitivement sombré, se raccrochant férocement l'un à l'autre, s'isolant du reste du monde et s'enfermant de façon trop opaque au sein d'une bulle qui aurait tout eu d'une prison. Alors ils acceptaient de se partager, bien qu'Ethan supportât difficilement voir Queen se donner si facilement, jouant à la fille facile provocante alors qu'elle ne savait pas faire ça. Ne pas s'attacher lui était impossible, comme lui. Et malgré tout, malgré cette relation particulière qui embrasait l'âme, Ethan n'aurait pu se détacher d'Amélia si elle lui avait demandé. Fort heureusement, elle ne l'avait jamais fait mais il n'en aurait pas eu la force. Même pour elle. Mal à l'aise lorsque Queen le défendit de sa façon adorable, Ethan ne répliqua rien. Trop pudique pour étaler ses sentiments à la vue de tous, il ne pouvait néanmoins pas forcer Queen à se taire. Parce qu'elle était comme ça, impétueuse, entière, prête à se battre contre une armée entière pour lui. Et si la forme lui déplaisait, il lui en était reconnaissant, toujours. Au lieu de répliquer quelque chose, il préféra resserrer l'étreinte autour de la taille de Queen et s'attaquer à Clyde. « La ferme, Williams. » qu'il asséna simplement d'une voix lasse, sans lui jeter un regard. Ethan s'énervait rarement, trop pondéré et flegmatique qu'il était. Dans un groupe, il était l'élément médiateur, celui qui empêchait sa famille (Queen et Jack) de se détruire sciemment. Pourtant, en répliquant, c'était Amélia que ses yeux azurs fusillaient du regard. C'était elle qu'il fixait, pas son mari. C'était sur elle que se déversait son rancoeur. Clyde, il ne pouvait le regarder, parce qu'il lui rappelait tout ce qu'il possédait et qu'il avait perdu. Il lui rappelait qu'il était parfait, à la hauteur d'Amélia. Qu'il la méritait là où il ne faisait clairement pas le poids. Qu'il avait réussi son existence là où celle d'Ethan n'était qu'un chaos sans nom qu'il acceptait. Le tatoueur ne maîtrisait pas la jalousie corrosive qui l'envahissait dès lors qu'il apercevait le visage de Clyde, celui du golden boy à qui tout réussissait... Le ton semblait monter entre les deux duos, là où les autres demeuraient sagement en retrait, sans doute déjà lassés de ce spectacle affligeant. Ethan jeta un regard penaud à Moira (en bonne compagnie), presque désolé de lui infliger ce genre d'attraction déplorable. Lui, il n'aimait pas laver son linge sale en public mais tous paraissaient disposés à régler leurs comptes ici, au lieu d'apporter une aide bienvenue à ceux qui la nécessitaient. La réplique d'Amélia lui arracha un éclat de rire froid et sa langue fourcha avant qu'il ne puisse la retenir en un sarcasme détestable : « Trier les gens comme du bétail... Je reconnais bien là ton altruisme. » Comme sa vision de l'amour, Ethan possédait une vision utopiste de la réalité, ou de l'humanité. Il aurait aimé naître à une époque différente, moins individualiste, moins consumériste, au sein d'une société moins rongée par tous ses travers, là où tout se vendait et s'achetait. Sans carte bleue et sans banque, il était fier de rejeter en bloc un système qui avilissait là où Amélia s'avérait terriblement matérialiste. Ça aurait été l'une de leurs failles d'ailleurs, s'ils seulement ils avaient eu le temps de se déchirer pour ce genre de broutilles... Se détachant difficilement du visage criant de perfection de la sulfureuse rouquine, qui lui cisaillait toujours autant les entrailles malgré ses vaines tentatives de l'ignorer purement et simplement, Ethan sourit tendrement à la remarque de Queen, sans pour autant y répondre. Lui non plus, n'avait rien à faire ici. Il ne prenait pas soin de lui, n'allait jamais chez le médecin et se nourrissait de clopes et de café froid. Néanmoins, il préférait se battre avec du désinfectant et des bandages plutôt que de supporter la haine de Clyde, la froideur d'Amélia et les minauderies de Jude... Attrapant une trousse de secours, Ethan quitta la chaleur rassurante du corps de Queen pour s'écarter du groupe et rejoindre les quelques blessés. Confus et râleurs, ils se demandaient sans doute autant qu'eux ce qu'ils attendaient de ce groupe incapable de s'entendre. Ethan s'agenouilla auprès d'une fillette au genou écorché et se saisit maladroitement d'un désinfectant, assez peu sûr de lui. « On va nettoyer cette vilaine écorchure, d'accord ? Si ça pique trop, tu as le droit de me tirer les cheveux pour te venger. » qu'il asséna de son habituelle voix traînante avant d'offrir un sourire malin à la petite. Ethan ne savait pas comment interagir avec les enfants, parce qu'il avait grandi dépourvu du moindre modèle parental et craignait sans doute, inconsciemment, de reproduire le même schéma destructeur... C'est pourquoi il ne voulait pas d'enfant, bien qu'il aurait sans doute pu devenir un bon père, avec un peu d'entraînement. Tandis qu'il nettoyait le plus doucement possible la plaie, Howl le rejoignit en trottinant, s'asseyant sur son arrière-train pour mieux contempler la scène.
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MessageSujet: Re: TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING   TC 4 ► STORMY HOURS ARE COMING - Page 2 EmptyJeu 11 Avr - 18:40

Alors qu'il s'apprêtait à devoir trouver mille sujets discussions susceptibles d'animer une conversation qui, il le savait, serait délicate, Jacob fut interrompu dans son élan par l'arrivée d'une femme qui s'accrocha bien vite au bras de Jude. Ce geste, si naturel fût-il, semblait clairement indiquer un besoin de possession de la part de cette femme, comme pour l'éloigner de lui. Elle n'avait même pas à se donner tant de peine, il serait parti bien volontiers si une tâche plus importante ne le forçait pas à rester près de l'ancienne Maléfique. Si la Reine de cœur souffrait à Fairview d'une mauvaise réputation (une sombre histoire de tromperie, quelque chose qui lui passait donc par-dessus la tête et lui semblait terriblement futile), elle gardait néanmoins toute sa superbe d'autrefois, aussi condescendante et froide que son alter ego. Cette pensée arracha un sourire à l'Allemand. Comme à son habitude, rien ne le fascinait plus que ces méchants personnages qui avaient bercé son enfance. Il saisit sa main, la serrant nonchalamment alors qu'une moue narquoise s'étalait sur ses lèvres. Elle ressemblait plus à un chien de garde qu'autre chose, nota-t-il. « C'est un titre que vous accolez à chaque fois que vous vous présentez ? » s'enquit-il d'un ton moqueur, bien peu soucieux de lui attirer un regard noir. Elle faisait preuve d'un professionnalisme stupéfiant, en dépit d'une situation qui ne s'y prêtait guère. « Vous faites aussi garde du corps, en plus de meilleure amie ? Parce qu'à vous voir, on jurerait que vous avez peur que je la blesse... » Et elle n'aurait pas pu avoir meilleur instinct, s'amusa-t-il quelques secondes. Comme quoi, l'instinct d'une femme restait le plus sûr des guides, même lorsqu'il mentait avec autant d'aisance. « Je suis Jacob Baumer » finit-il néanmoins par dire, employant le même ton qui se voulait professionnel qu'elle avait utilisé quelques secondes plus tôt. Il laissa couler un regard amusé sur la silhouette d'une Jude terriblement mal à l'aise – comme à chaque fois qu'elle se trouvait en sa compagnie. Il chuchota quelques mots rassurants à son oreille, prétextant avoir été retenu par on ne savait trop quelle raison. Vérité étant, il aurait donné tout pour rester dans son taudis qui ne manquerait pas de prendre l'eau vu son état de délabrement, mais la comédie qu'il jouait l'obligeait à prétendre une affection pour cette femme insipide, voire même un peu d'inquiétude, qu'il feignait d'ailleurs à merveille. « Tu avais peur qu'il m'arrive quelque chose ? » murmura-t-il pour qu'elle seule puisse l'entendre, glissant un sourire entendu à la brune. Fort heureusement, il fut interrompu dans ce déplaisant badinage par des échanges plutôt musclés entre la fameuse Amélia et un autre chien de garde. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui se tramait devant lui, étant donné que les histoires de fesses de la ville étaient bien la dernière de ses préoccupations actuelles, aussi écouta-t-il d'un air distrait les répliques qui fusaient, jusqu'à ce que Jude serre son poignet avec force, visiblement agacée par le discours de la nouvelle venue. Il la suivit à regret, elle qui s'éloignait sans doute pour ne pas laisser éclater la colère qu'il lisait dans son regard. Cela éveilla sa curiosité, assez pour qu'il s'empresse de remettre les éclats de voix sur le tapis, prétextant un vague intérêt dans cette histoire. « Les espaces confinés ou cette fille à qui tu n'as cessé de jeter des regards noirs depuis qu'elle est arrivée ? » Bien sûr qu'il l'avait remarqué. Jacob détonnait par son étonnante perspicacité, sa magie à lui dans un monde qui en était dépourvu. « Je serais curieux de savoir ce qui se passe entre Amélia Williams-meilleure-amie-de-Jude et le pitbull qui grogne contre elle. Et surtout savoir pourquoi cela te met dans un tel état. » Les troubles féminins lui étant complètement inconnus, il n'aurait pas été contre un petit guide des humeurs de Jude Black, surtout si cela facilitait leur rapprochement.
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