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 all our silence could not excuse. (jace)

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Bonnie Cartwright
HEAD BITCH IN CHARGE.
Bonnie Cartwright

Messages : 313
Inscription : 28/12/2015
Crédits : timeless (avatar), tumblr (sign).

ONCE UPON A TIME
Personnage: holly.
Emploi: co-propriétaire du love philter diner.
Relations :

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MessageSujet: all our silence could not excuse. (jace)   all our silence could not excuse. (jace) EmptyDim 7 Fév - 23:42

Si Bonnie Cartwright était une femme bourrée de défauts, on ne pouvait nier une détermination qui forçait le respect. Elle l'avait toujours été, déterminée. A être la plus belle, la plus intelligente, la plus populaire, aka le trio de tête d'une vie heureuse selon elle, mais aussi à réussir. Si les trois premiers étaient encore aujourd'hui un lamentable échec – quand bien même elle adorait se voiler la face à ce sujet – le dernier était en passe de réussir. Après des débuts parfois chaotiques, le Love Philter Diner avait fini par trouver son rythme de croisière. Les clients s'y pressaient, chaque jour un peu plus nombreux, les critiques flattaient l'égo démesuré de l'une des propriétaires en vendant les mérites des apple pie et des milkshake maison et Callie laissait à sa jumelle le loisir de s'approprier cette gloire, de la faire sienne quand bien même elle n'était pas derrière les fourneaux. Car, au-delà de la qualité de la nourriture, Bonnie savait bien que les habitants venaient aussi chercher leur lot de scandales et de potins au sein de leur petit restaurant, et elle était on ne peut plus ravie de leur donner de la matière. Drama queen en chef et fière de l'être merci beaucoup, elle régalait les clients de crises d'hystérie absolument phénoménales (et disproportionnées), de rires trop bruyants, de regards trop appuyés et enjôleurs pour être honnêtes et d'une tenue défiant les lois de la gravité. Comment parvenait-elle à servir les clients armées de ses fidèles talons de 12 cm ? Le mystère restait entier, peut-être la force de l'habitude ou bien le suivi très strict du dicton il faut souffrir pour être belle. Et leur affaire fonctionnait relativement bien, assez du moins pour afficher des bénéfices mois après mois et leur permettre de rembourser petit à petit le prêt contracté pour l'achat du local et les premiers investissements. A défaut d'avoir une vie à la hauteur de ses espérances, elle pouvait au moins se targuer d'avoir réussi dans le plus improbable des challenges et mener d'une main de maître (et de fer) l'aspect professionnel. Bien sûr, ce n'était pas cela qui lui tenait chaud la nuit, ou qui effaçait l'affront honteux que lui avait fait subir Nathaniel, mais c'était une réalité à laquelle elle pouvait se raccrocher, et qui en prime lui permettait de renouveler en permanence une garde robe déjà très fournie, ce qui suffisait généralement à la mettre de bien meilleure humeur. De fait, Bonnie tendait à se montrer bien plus souriante et joyeuse qu'à l'ordinaire, et même presque sympathique. Elle n'avait fait que trois commentaires désobligeants à sa sœur dans la matinée, ce qui constituait un exploit, et même les clients murmuraient que quelque chose de louche se tramait. Naturellement, Bonnie étant Bonnie, elle n'était pas encore passée de head bitch in charge à Mère Teresa et la marge restait relativement grande, dieu merci, mais les progrès étaient visibles. Même la perspective de croiser à nouveau Nate à un moment ou à un autre dans la ville ne lui inspirait pas grand-chose de plus qu'une violente poussée de haine (un progrès en comparaison avec les premières semaines où sa seule nourriture consistait en un pot de glace et où le maquillage était devenu plus que largement optionnel). Persuadée que rien de mal ne pourrait décidément arriver et que la chance lui souriait enfin – et de façon tout à fait méritée – elle avait pris son service armée de sa légendaire assurance et d'une nouvelle robe aux couleurs vives, pour ne pas dire aveuglante. Elle avait accueilli les premiers clients, s'était même fendue d'une blague ou deux pour les faire rire (ne s'attirant que des regards perplexes, voire inquiets, mettant à mal le but-même de ces blagues) et n'avait pas encore critiqué Callie sur sa tenue, ce qui était une véritable amélioration. Mais comme toujours lorsqu'elle pensait enfin voir la roue tourner, elle eut le droit à un retour de flammes façon colère divine en l'arrivée de Jace Allbright dans son restaurant. D'abord surprise, elle reprit bien vite sa contenance pour aller l'accueillir avec toute la grâce dont elle était capable. « Si ce n'est pas notre présentateur superstar » railla-t-elle en levant les yeux au ciel. L'amabilité dont elle avait fait preuve jusqu'à présent avec les autres clients fondit comme neige au soleil. D'un autre côté, il méritait toute son animosité et son mécontentement. « Ou devrais-je dire l'indigne meilleur ami qui a déjà de la chance que je m'adresse à lui, mais en même temps tu as perdu depuis longtemps ce titre. » Elle détourna son regard des traits familiers de Jace pour observer avec passion sa manucure impeccable, signe infaillible d'un simulacre d'indifférence. « On peut savoir ce que tu fais là ? Et n'essaie même pas de me faire croire que tu viens pour la qualité de la nourriture » renchérit-elle avec tout le mépris dont elle était capable (c'est-à-dire beaucoup, beaucoup de mépris). « Désolée, je ne sers pas les lâcheurs ni les gens que je n'aime pas, et comme tu remplis les deux conditions... Pourquoi ne pas aller trouver ton bonheur dans un autre restaurant, loin, très loin de cette ville ? Je suis sûre que tu pourras le faire passer en note de frais, autant choisir quelque chose de haut de gamme. » Elle reposa son regard sur lui, comme pour jauger de la différence de ses traits depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu... soit avant qu'il ne l'abandonne elle, sa meilleure amie (et très franchement la seule intéressante dans son entourage de losers) pour devenir présentateur télé sur une chaîne dont elle se foutait royalement quelque part dans l'Oregon. Le jour de son départ, il n'était même pas passé la voir, sous prétexte qu'il n'était pas bon avec les au revoirs, mais n'avait pas manqué de lui faire croire qu'il lui donnerait des nouvelles... qu'elle attendait encore, même si elle jurerait même sous la torture avoir cessé d'espérer en recevoir dès le deuxième jour. De ce fait, tout comme Nate, Edward, et la cohorte de sombres crétins qui peuplait de façon incompréhensible cette ville, Jace était officiellement persona non grata dans l'univers en technicolor de Bonnie, et même son sourire le plus ravageur n'aurait suffit à regagner son respect, à défaut de pouvoir regagner son amitié. Mais là encore, à en juger par l'absence de nouvelles, il ne s'agissait visiblement pas d'une priorité pour lui. « Non franchement Jace, vas-t-en, tu es en train de ruiner des semaines d'efforts pour être sympa avec les gens. »
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