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 east jesus nowhere (libby)

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Jason Baker

Jason Baker

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ONCE UPON A TIME
Personnage: Frankenstein
Emploi: Policier
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MessageSujet: east jesus nowhere (libby)   east jesus nowhere (libby) EmptySam 23 Jan - 14:07

Jason pense se pointer à l'église à une heure idéale. C'est le début de l'après-midi, il croise personne en chemin, il a juste à foncer jusqu'au trou perdu de son frère et à lui faire part en personne de l'idée génialissime qui lui est venue cette nuit : il faut inscrire Adam sur un site de rencontre. Son jumeau est un cas désespéré. Et plus le policier le voit se perdre dans son espèce de foi étrange, plus il est dépité. Même s'il prétend se ficher du choix de son frère, il peut pas s'empêcher de penser que le jour où il rencontrera LA fille, Dios sera relégué au second plan (voire à un rang encore plus éloigné, ça serait l'idéal). Jason n'est pas le mieux placé pour parler de ses expériences amoureuses, il a ce petit côté maudit qui le poursuit sans cesse, mais s'il peut avoir la satisfaction de voir son frère heureux (vraiment heureux, pas à la limite du sourire lorsqu'il entonne sa petite prière du matin), alors il est prêt à mettre toutes les chances de son côté. Le policier n'est pas du genre à attendre que cette chance tombe du ciel, il la crée. Il se fabrique au quotidien des centaines d'opportunités ; parfois ça passe, d'autres ça casse, mais il ne peut pas se reprocher de ne pas avoir essayé. Arrivé devant les immenses portes de l'église, Jason passe par la minuscule entrée qui les seconde sur la gauche et pénètre dans l'antre de la fraîcheur et du renfermé. Un frisson coule le long de son échine. Ce que ça peut être flippant cet endroit. Alors qu'il fait quelques pas de plus à l'intérieur, qu'il s'avance entre les bancs bien alignés de l'endroit, et qu'il fait un clin d'oeil aux différentes statues qu'il croise en chemin, le policier se demande comment son frère aurait tourné s'il n'était pas parti durant plusieurs années une fois leur majorité atteinte. C'est vrai : est-ce qu'il serait le même ? Est-ce qu'il aurait supporté les remarques qu'il peut lui faire maintenant dès le début ? Jason est persuadé qu'il aurait craqué. Quand il est décidé à obtenir quelque chose, il peut être sacrément chiant. Il exerce une pression si forte sur les épaules d'autrui que c'en devient insupportable. Mais le problème c'est qu'il est revenu après que cette folie ait gagné son frère et, à présent, impossible de le détourner de son prétendu « droit chemin ». Apercevant au loin le confessionnal, Jason s'avance sans se poser plus de question. Si Adam était dans les parages, il aurait rappliqué direct en attendant ses pas au cœur de l'immense bâtisse. Sauf qu'il est pas apparu comme par enchantement, nulle part, et cela confirme à son jumeau qu'il est parti faire quelque chose en ville. Généralement, ça ne lui prend pas longtemps. Il déteste rester trop loin de son église ; à l'inverse de Jason qui s'arrange pour s'y ramener le moins souvent. L'arrière de sa tête vient trouver le bois robuste derrière lui, avant que son corps ne s'avachisse d'un coup que le petit banc réservé au croyant venu avouer ses fautes et se faire pardonner. Le policier s'est jamais demandé comment ça pouvait vraiment marcher, et il ne s'est d'ailleurs jamais proposé comme cobaye. De un parce que le prêtre, c'est son frangin, de deux, parce que ce dernier crèverait d'une crise cardiaque à l'entente de tout ce qu'il fait à longueur de journée. Jason éclate d'un rire franc à cette idée : il visualise le visage mortifié d'Adam à l'écoute de ses rapprochements intimes avec les demoiselles qui peuvent débarquer au poste de police, ou alors en apprenant les fausses convocations au poste qu'il se permet d'envoyer à n'importe qui lorsqu'il s'ennuie, et finalement il se surprend à apprécier la franche rigolade que ça pourrait lui procurer. Ouais, c'est officiel, il demandera à Adam de lui pardonner tout ça un jour. Ça risque d'être inoubliable ; il faudra qu'il vienne équiper cette boîte à conneries de petites caméras, histoire de partager ça avec les habitants de Fairview, voire le monde entier ! Jason entend les portes s'ouvrir au loin et il s'extirpe du confessionnal à la vitesse de l'éclair. « Ah, Adam, c'est pas trop tôt ! Fallait que je te demande un truc et je- » Le policier se stoppe dans son élan quand il croise le regard de Libmachin au loin. Il a à peine retenu son prénom la première fois qu'ils se sont vus, et depuis il a envie de s’arracher le cerveau rien qu'au fait de le penser. Il reste un instant planté à mi-chemin, au milieu des bancs sombres. Il se demande s'il ferait pas mieux de se tirer maintenant... Juste pour pas avoir à supporter sa tête de pauvre petite fille désolée et sa présence néfaste. Puis il se souvient que cette église, elle appartient à Adam. Et Adam c'est son frère. Du coup, par déduction, par liens du sang inaliénables, par connexion de jumeaux interposée, il a tous les droits ici. « Putain mais t'es pire que la peste. » Merde il a juré. Et il vient de recommencer en le réalisant. Oui, bon, il est possiblement le frangin du prêtre mais par chance il incarne pas le même personnage non plus. Jason reprend sa route d'une démarche lourde. Il traîne des pieds dans le même temps qu'il cherche à prouver à Libby qu'elle n'est pas la bienvenue en ces lieux sacrés. Propriété privée, défense d'entrée, quand Adam n'est pas là, en chien de garde Jason se transformera. « Qu'est-ce tu fous là ?! », qu'il lui crache au visage sans la quitter des yeux. Il la scrute comme jamais il ne dévisage personne d'habitude. C'est fou comme sa simple présence face à lui peut le rendre mauvais. Mais c'est pas sa faute, c'est la sienne. Dès le premier instant où leurs chemins se sont croisés, il l'a détestée. Dans le fond, Jason est pas un gars méchant. Il se veut très con, peu réfléchi, voire inconscient la plupart du temps, mais pas agressif pour deux sous. Sauf avec Libby. S'il avait la possibilité d'acquérir un pouvoir un jour, il choisirait la faculté de jouer avec la matière comme il en a envie : comme ça, d'un simple rapprochement de son index et de son pouce, il ferait sortir ses yeux de chien battu de leurs orbites et on en parlerait plus. Et le policier réclamerait ensuite une médaille d'honneur pour avoir contribué à garder les rues de Fairview saines de l'existence inutile de Libby Rawne. « T'es venue confesser ton regret d'exister ? » Son petit ton moqueur a besoin de reprendre le dessus. Jetant un coup d'oeil à la petite cabane où il se trouvait juste avant, il la désigne d'une main trop sympathique pour être sincère, avant de toiser la jeune femme sans même s'en cacher. « Le confessionnal Baker t'attend. »
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Libby Rawne

Libby Rawne

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ONCE UPON A TIME
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MessageSujet: Re: east jesus nowhere (libby)   east jesus nowhere (libby) EmptyMer 2 Mar - 14:50

Elle est calme, Libby, elle ne prononce pas un mot mais dans sa tête, c'est le chaos. Calmement, elle allume un cierge et le tient longuement dans ses mains, les yeux clos, face à la statue du Christ. Libby est née dans une famille croyante et n'a jamais rechigné à aller à l'église depuis son plus jeune âge. Contrairement à son frère qui n'a pas suivi le chemin tracé par ses parents, et par Dieu lui même. Elle se souvient des gros yeux de leur père lorsque Robin se moquait ouvertement du pasteur. Il est vrai que ce vieux monsieur avait de quoi rendre hilare les enfants avec ses très grands yeux et son menton inexistant. Libby se souvient elle aussi, avoir pouffé silencieusement aux remarques de son frère. Seulement à l'adolescence, Robin n'a plus voulu s'approcher d'une église et s'est contenté de prétendre qu'il ne croyait en rien. C'est assez compliqué à imaginer, pour Libby, de ne croire en rien. Croire en quelque chose c'est se permettre de ne pas avoir peur de demain, c'est vivre et ne pas penser au lendemain. Robin est son total opposé, il est terre à terre, ne croit que ce qu'il voit et pense que la science peut tout expliquer. Libby est bien plus rêveuse, lunaire, elle prie Dieu de l'épargner, prie pour que son frère trouve la paix, sursaute lorsque les mûrs de son vieil appartement craquent, quand le parquet se met à grincer sans raison apparente. Il y a des choses que la science ne peut pas expliquer, elle en est convaincue. Seulement il est hors de question d'en parler avec un Robin têtu comme une mule qui finira par l'envoyer paître. Elle reste les yeux fermés un long moment, à genoux face à la statue qui semble la contempler de façon bienveillante. Libby est convaincue que quelqu'un vieille sur elle de là haut. Convaincue que chaque être humain possède un ange gardien. Convaincue que personne n'est seul. Finalement, Libby pose le cierge, jette un dernier coup d'oeil à la statue, lui sourit comme s'il pouvait lui répondre et se surprend à rire intérieurement en imaginant la statue lui faire un clin d'oeil. Le cœur léger, elle sort de l'église en trottinant comme une enfant. Au fond, Libby, elle pense qu'elle n'a jamais vraiment grandit. Même si l'église de Fairview est moins imposante, moins impressionnante que celle où elle a passé la majorité de sa vie, elle n'en reste pas moins toujours subjuguée par ces édifices. Elle est minuscule, Libby. Elle s'attarde sur l'architecture de l'église puis rejoint son vélo et, en l'enjambant, se rend compte qu'elle a oublié son gilet à l'endroit où elle a prié. Un instant, son subconscient lui incite à ne pas y retourner et à venir le rechercher plus tard. Adam mettra certainement la main dessus et le lui gardera au chaud. Seulement, elle n'écoute pas et le simple fait de se dire qu'elle n'a pas son gilet sur le dos suffit à la faire frissonner. Elle laisse son vélo et remonte les marches de l'église, ouvre ses portes et s'apprête à marcher rapidement en direction de son gilet qu'elle aperçoit au loin lorsqu'une voit la freine dans sa quête. Elle se stoppe net, n'esquisse pas un mouvement de plus et se surprend à soupirer en entendant la voix peu amicale de Jason. Elle n'a rien contre lui, Libby, elle le trouve même plutôt charmant s'il n'y avait pas dans sa voix ces pics méchantes à son encontre sans qu'elle ne sache pourquoi. Il hurle dans la maison de Dieu et Libby ne peut s'empêcher. « Shhhh ! Moins fort. » fait-elle, son doigt posé sur sa bouche tandis qu'elle s'approche de lui, pourquoi, elle n'en a aucune idée. Il jure et elle ouvre de grands yeux. Le fait qu'il la compare à la peste ne l'atteint même pas mais cette injure, si. « Oh mon Dieu tu... » elle ne trouve même pas les mots, Libby. « Tu es si irrespectueux... » se dit-elle plus pour elle même que pour lui, sachant très bien qu'il risque de répliquer, six fois plus fort. Elle ne comprend pas le personnage, Libby, ne comprend pas pourquoi il s'acharne tant sur elle, ne comprend pas comment on peut refuser de l'aide. Il la contourne, elle l'observe, ses cheveux glissent devant ses yeux et elle les rejette nerveusement en arrière. L'église de Fairview est endroit où elle se sent le mieux mais à cet instant, Libby préfèrerait même se retrouver au Rabbit Hall, boîte qu'elle déteste par dessus tout. Jason a l'art de rendre la pièce dans laquelle il se trouve suffocante. « Je... venais simplement rechercher mon gilet, je l'ai oublié tout à l'heure. » A-t-elle réellement besoin de se justifier ? Face à Jason, elle ne sait pas réellement comment se tenir, quels mots employer, comment formuler ses phrases afin qu'il ne s'énerve pas. Justification faite, elle s'apprête à aller rechercher son gilet, sortir rapidement d'ici, pédaler à toute vitesse et se plonger dans ses couettes mais au lieu de ça, Libby se prend un coup de poing dans le ventre. « B-b-baker ? » qu'elle balbutie, les yeux ronds. Impossible que ce soit une coïncidence, il n'y a que trop peu d'habitants à Fairview pour que deux personnes aient le même nom de famille sans en être pour autant. « Comme Adam Baker ? » c'est évident, oui et il risque de se moquer d'elle d'avantage mais Libby ne peut pas y croire.
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Jason Baker

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MessageSujet: Re: east jesus nowhere (libby)   east jesus nowhere (libby) EmptyMar 15 Mar - 17:43

Les mains de Jason viennent se perdre dans les poches de son jean. Même s'il ne laisse rien paraître, à l'intérieur, il bouillonne et désespère à la fois. Il a envie de souffler, souffler, souffler aussi vie que son peu de souffle ne le lui permet pour signifier de l'ennui mortel qui le gagne à cause de Libby. C'est fou, il y a des gens parfois qui lui font cet effet. Il est un peu heureux, il arrive à sourire, il est presque sage - puis ils débarquent et ça remet tout en question. C'est le cas de Libby Rawne. Elle a cette faculté inexplicable qui le pousse à être plus stupide qu'il ne l'est le reste du temps. Peut-être est-ce sa façon à lui de se protéger de la personnalité trop douce, trop gentille, trop mielleuse qu'elle peut avoir, Jason n'en sait rien, il agit juste en conséquence sans se poser plus de questions. Du coup, il se marre presque quand elle s'offusque de son dialecte peu correct vu l'endroit où ils sont. On dirait Adam. Son frère lui demande pas de parler moins fort, pas de cette façon en tout cas, et il rougit - surtout. Et c'est ça le plus drôle, et c'est aussi pour ça que Jason se lasse pas de jurer dès qu'il est avec lui. Le goût du défi – impossible d'y résister. « Tu viens dans une église et tu connais même pas le nom de ton prêtre ? », qu'il rétorque d'un ton blasé. Elle est pas croyable. Impressionnante même. Adam, c'est pas supposé être son gourou ? Chose complètement insensée lorsqu'on connaît Adam comme lui le connaît – non mais qui voudrait d'Adam comme mec à vénérer, honnêtement ? - mais c'est bien comme ça que ça fonctionne, non ? Jason s'est jamais penché sur la question, c'est juste sa façon de voir les choses qu'il expose ici. S'il se trouvait à la place de la jeune femme, il aurait retenu le nom de la personne à qui il faut embrasser les pieds depuis longtemps. Ça doit marquer, une épreuve pareille. Le policier secoue la tête pour s'enlever cette idée de l'esprit – embrasser les pieds d'Adam, l'horreur suprême. « Mais, sinon, ouais, Baker comme Adam Baker. » Jason continue de toiser Libby d'un petit air supérieur. Il veut éviter qu'elle approche, pour une quelconque raison, il préfère être prudent. Manque plus que le chewing-gum mâché avec délicatesse et on atteint le summum de l'insolence. « Et comme Jason Baker, du coup, vu que c'est mon frangin. » Il continue à scruter ses traits - peut-être dans l'optique de lui faire peur ? Histoire qu'elle s'en aille pour de bon et qu'elle revienne plus jamais - ni ici, ni dans sa vie. Jason croit peut-être pas en Dieu ou quoi/qui que ce soit d'autre, mais il peut s'y mettre si un tel miracle se produit. « Va chercher ton gilet, tu dois être en train d'attraper froid, t'as une sale tronche d'un coup. » Jason prononce son conseil d'une petite voix haut perchée, et manque presque mettre ses mains sur ses genoux pour se pencher un peu en avant, comme le font les dames huppées et bienveillantes dans les films. Toujours précieux et précis dans ses conneries, Jason a pas pour habitude de faire les choses à moitié. Comme si ça lui faisait quelque chose qu'elle tombe malade cette fille, en plus – il le souhaiterait presque, que ça lui arrive, s'il ne se trouvait pas dans la sacré sainte église d'Adam. Jusqu'au bout il serait capable de lui gâcher son plaisir celui-là, même en jouant les absents. « Enfin, c'est pas comme si ça changeait des autres fois... », qu'il reprend en ricanant. Il préfère faire mine de ne pas se préoccuper de la question de Libby, parce qu'elle n'est pas supposée générer la moindre réaction chez lui - sauf que c'est pas le cas. Pourquoi il se sent d'humeur curieuse d'un coup ? Pourquoi ça l'intéresse cette question sur son jumeau ? Libby est insignifiante, dans l'esprit tordu de Jason, il l'assimile à l'ennemi juré à éviter à tout prix. Elle dégouline de bons sentiments, ça le dégoûte. Elle offre des sourires à tout va, ça le fait fuir. Elle respire une joie de vie qu'il perd, ça le ronge. Libby elle doit rester loin de lui parce qu'elle est ce contraire qu'il n'a pas la force d'affronter, d'accepter. Il n'est pas capable de la voir autrement que tout ça. Rancunier, il digère pas le fait de l'avoir croisée juste après avoir eu sa joyeuse discussion avec Rosalie. Il abhorre le fait qu'elle l'ait aperçu faible, le fait aussi de l'avoir cognée dans la foulée, le fait qu'elle se soit mise en tête d'être sympa avec lui malgré son agressivité constante. Comment est-ce qu'elle fait pour rester là ? Si Jason se retrouvait face à un crétin comme lui, il se serait tiré depuis longtemps sans demander son reste.  Il serait passé à autre chose – c'est tout ce que le policier demande à la jeune femme, d'ailleurs, qu'elle passe à autre chose. Toutefois, si Jason pensait posséder des capacités d'adaptation hors norme, Libby le bat à plates coutures. Est-ce qu'elle se complaît dans cette situation, lui mauvais et elle malmenée ? C'est super bizarre aux yeux de Jason, pourtant elle persiste à être positive. Elle est pas humaine, c'est certain, et il est prêt à le prouver. Dans une autre vie. Ici, et surtout aujourd'hui, le policier a juste envie de la voir rebrousser chemin. « T'emmerdes aussi Adam, du coup ? » Bon, c'est ce qu'il veut, qu'elle déguerpisse, mais il peut pas rester sur ce doute. Peut-être qu'Adam doit aussi la supporter et qu'il en souffre ? Qu'il en a juste super marre de Mademoiselle Rawne mais qu'il ne peut rien dire à cause de son boulot, de sa foi, de sa bonté ? Bref, de tout un tas de trucs foireux et inutiles dont Jason ne s'embarrasse pas - ce qui lui donne en somme le privilège de protéger Adam, rôle qui lui tient à coeur. Et, en effet, La question correcte aurait été : tu connais Adam, du coup ? sauf que le policier n'y a même pas songé. Ce dernier prend place sur le bord d'un banc proche de lui. Il arque un sourcil interrogateur et relève son regard vers Libby, pour la dévisager. Promis, après ça, elle fera ce qu'elle voudra de sa vie, ce sera pas le problème de Jason.
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