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 no happy ending. (b)

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Edward Livingston

Edward Livingston

Messages : 42
Inscription : 29/12/2015
Crédits : -

ONCE UPON A TIME
Personnage: iago
Emploi: journaliste au fairview tribune
Relations :

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MessageSujet: no happy ending. (b)    no happy ending. (b)  EmptyLun 4 Jan - 21:53

L’amour, ce sentiment la fois perfide et malfaisant, n’est rien d’autre qu’une distraction passagère. Il apporte force et courage aux cœurs désarçonnés, mais il peut tout aussi bien arracher la moindre parcelle de bonté d’un homme. Cette sensation utopique qu’est celle d’être aimé n’est qu’un leurre. Un instant de répit pour une éternité de souffrance. Ce poison, Edward y a gouté. Il s’est insinué en lui pour se rependre un peu plus chaque jour, jusqu’à pleinement envahir son cœur… Et ainsi l’anéantir. Ce doux venin répondant au nom d’Elise lui a fait perdre la tête, croyant aux mots doux, aux promesses, aux caresses et à l’espoir fou de vivre heureux jusqu’à ce que la mort les sépare. Elle a su faire naître la passion en déposant un jour contre ses lèvres un baiser fiévreux… Et depuis, elles n’ont jamais plus appartenu qu’à elle, et elle seule. Il l’aime comme un fou, Edward, mais il sait aussi dorénavant quelle pure invention eut été leur relation. Mensonge et création ingénieuse issue d’une malédiction imprévue. Blanche, de sa véritable identité,  n’a jamais été et ne sera jamais sienne. Et quand bien même cela aurait été le cas, le cœur malfaisant du garçon aurait rejeté son amour. Parce qu’il sait que ce sentiment, bien plus que n’importe quel autre, peut mener même les plus puissants de ce monde à une terrible et douloureuse fin. Tous les sentiments positifs qu’il pouvait alors éprouvés à l’égard de sa bien-aimée se sont éteints, pour ne laisser à la surface qu’un être pourri de l’intérieur. Un homme dont la noirceur ne semble posséder aucune limite. Et bien qu’Edward s’interdise aujourd’hui toute once d’amour envers qui que ce soit, son palpitant continue inlassablement de pleurer un seul et unique nom. Elise. Mais il reste sourd à ces appels, dévorés par cette cruelle envie de briser la nuque qu’il embrassait jadis. Parce qu’il n’y a guère que cela qui le rattache encore aujourd’hui à cette fausse identité qu’il occupait il y a quelque temps. Assoiffé de vengeance, Livingston se bat corps et âme chaque jour pour ne pas succomber à la toute la rage qui imprègne désormais le moindre de ses muscles. Ses poings, en permanence crispés, menacent de s’écraser sur le visage du plus inoffensif des passants à chaque instant. Cette sensation omniprésente le grignote de l’intérieur, faisant de lui le moteur d’une abomination naissante. La destruction est devenue son objectif. L’extinction sera son heure de gloire. Alors, tapis dans l’ombre, il patiente jusqu’à pouvoir déchaîner son venin et ses crocs sur les misérables qui piétinent le royaume qu’il considère d’ores et déjà comme le sien. Iago était mort avec la malédiction. Aujourd’hui, dans ce monde où la moindre de ses émotions semble avoir été décuplées, Edward vit sa renaissance. Et s’il devait exister une seule âme qui puisse parvenir à canaliser toute cette aigreur, elle demeurait ce soir entre les murs du restaurant dans lequel il siégeait en cet instant.  Un verre de vin entre les doigts, Edward y trempait les lèvres pour la dernière fois en cette nuit hivernale. Ses yeux noirs dardaient avec mépris les quelques rares visage qui souillaient encore la pièce. Son cœur se serrait face à cette vision horrifique qu’offraient les fêtes de fin d’année. Les sourires et la bonne humeur imprégnaient leurs traits détendus, festifs. Et ils buvaient la vie avec une telle joie que cette simple vision suffisait à lui donner envie de vomir. Quelle niaiserie pitoyable.. L’humanité est un cauchemar qu’il s’était promis d’écraser un beau jour. L’heure tardive poussait les quelques clients restants à payer l’addition avant de quitter les lieux. Et lorsqu’un jeune serveur s’approcha du grand méchant loup, celui-ci revint brutalement à la réalité. « Monsieur, j’ai le regret de vous informer que nous allons bientôt fermer. Puis-je vous offrir un café avec votre addition ? » Sa voix, bourrée d’une courtoisie inutile, fît soupirer d’amusement le journaliste. Un fin sourire étira la commissure de ses lèvres et, toujours immobile, il referma un instant les yeux. Soit ce gamin était suicidaire, soit il ignorait l’identité de son client –auquel cas… paix à son âme. Aussi sombre que la nuit, ses prunelles glacées se posèrent sur son interlocuteur. « La tête de ta patronne me suffira. » Le timbre de sa voix, doux et déterminé, fit pâlir le serveur tandis que son client quittait son siège pour le dominer de toute sa hauteur. Il reste calme, Edward, sans bouger, les yeux rivés sur cet être qui menaçait de s’enfuir face à la menace insidieuse qu’il venait de faire couler sur lui. Jouer avec la peur d’autrui était devenu son pêché mignon. Et bien qu’il se retienne fermement de lui rire au nez, le journaliste n’en fit rien. La pièce, désormais vide de monde, n’accueillait plus que leurs deux silhouettes. « Où est-elle ? » qu’il lui siffle en ponctuant sa phrase d’un doux sourire. Grande absente de la soirée, la co-propriétaire du restaurant ne s’était pas montrée une seule fois ce soir. A croire qu’elle fuyait la foule ces derniers temps. Pourtant elle était bel et bien là, traînant dans les bureaux pour manager de loin le bâtiment qu’elle supervisait avec sa sœur. Et si Edward tenait tant que ça à revoir sa vieille amie, cela ne présageait malheureusement rien de bon. Seulement, le jeune serveur, pour toute réponse, se contenta de fondre en larmes en se recroquevillant au sol. Seigneur Dieu. En était-il à ce point désespéré ? Les yeux du rédacteur roulèrent jusqu’au plafond avant qu’il ne se pince l’arête du nez du bout des doigts. « Non mais je rêve, ils les recrutent en maternelle maintenant ou quoi… Hors de ma vue Mickey. » Il accompagne sa tirade d’un geste nonchalant du bras, l’invitant à rebrousser chemin. Oust, du balais, et que courte soit ta misérable existence. Le claquement précipité de la porte d’entrée plongea finalement le reste du bâtiment dans le silence le plus total. Les quelques touriste encore présents s’étaient enfuit depuis déjà plusieurs minutes en entendant la requête du journaliste. Parce qu’ils connaissaient plus ou moins la relation entretenue par les deux ‘’amis’’, ils savaient pertinemment que leur rencontre était souvent synonyme d’apocalypse. Ses pas, lents et félins, se mirent à longer l’arrière-boutique. Au creux de sa main trônait une bouteille. Un cru ramassé sur une table au hasard, qu’il partagerait –ou pas- en bonne compagnie. Et sous le feu de la lumière tamisée des couloirs brillait l’anneau à son doigt duquel il ne se séparait plus. Une poignée de minutes lui suffirent pour finalement tomber né à né avec la muse qu’il recherchait. « Bonnie Cartwright, tu viens de me briser le cœur. » Sa plainte s’accompagna d’un large sourire qui déchira son visage d’un air suffisant. Comme s'il en possédait un, de coeur. Son regard imprima chacun de ses traits, vraisemblablement aussi fatigués que les siens. Elle se tenait là, immobile et non surprise de sa visite, comme si elle attendait sa venue. Et bien qu’intrigué, Edward continua d’avancer avec cette lenteur qui lui est devenue propre. D’un pas avisé, il se rapprocha d’elle jusqu’à frôler son corps du sien sans lui en demander la permission. « J’espérais que tu m’honores de ta présence pour partager avec moi cette délicieuse bouteille de vin. » qu’il murmura sans défaire son regard du sien. La tension qui s’exerçait entre eux continuellement avait le don de lui plaire tout particulièrement. Bonnie, il la détestait autant qu’il appréciait sa compagnie. Il aurait pu lui trancher la gorge en cet instant, tout comme la prendre et la serrer dans ses bras. Il l’aime et il la hait. Et c’est justement ça toute la magie de leur liaison : une animosité si viscérale et partagée, si violente et fourbe que tout cela les avait amené à s’égarer au beau milieu d’un champ de bataille. Lentement, sa seconde main vint se poser contre son visage en une caresse presque agréable. Sa chaire attrayante ne l’avait jamais laissé indifférent. Il pouvait l’embrasser tout comme y planter ses dagues acérées et la faire saigner. D’ailleurs, une légère esquisse se dessina contre ses lèvres alors que son index s’attardait contre une cicatrice qui longeait sa gorge. Petit souvenir de leur dernier entretient. « Ô allons, ne fais pas la tête ! Je sais bien que je t'ai terriblement manqué durant mon absence. » Qu’il murmura d’une voix à peine audible tout en resserrant ses doigts contre sa nuque. Rien n’avait changé entre eux, et rien ne changerait probablement jamais.  « Mais ne t’inquiètes pas, nous allons rattraper le temps perdu. » L’esquisse du sourire qu’il arpentait disparu alors qu’une ombre venait voiler son visage. Sa voix était tout sauf angélique, et ne laissait présager rien de bon quant à la soirée à venir. Les sourcils arqués, il souleva gentiment la bouteille qu’il tenait jusqu’à lui proposer sans un mot de se joindre à sa dégustation improvisée. Que le jeu commence.  
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Bonnie Cartwright
HEAD BITCH IN CHARGE.
Bonnie Cartwright

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ONCE UPON A TIME
Personnage: holly.
Emploi: co-propriétaire du love philter diner.
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MessageSujet: Re: no happy ending. (b)    no happy ending. (b)  EmptyMar 12 Jan - 23:50

Lorsqu'elle avait décidé de monter un restaurant avec sa jumelle, Bonnie n'avait jamais envisagé qu'elle ait réellement besoin d'y travailler. Dans son esprit fantasque, elle aurait géré le Love Philter Dinner sur le plan de la communication, éventuellement de l'événementiel et Callie se serait occupée de... tout le reste. La cuisine, le service, la comptabilité, et tous ces désagréments qui venaient polluer le temps terriblement précieux de Bonnie. La réalité était nettement moins reluisante que ce que son imagination avait laissé entrevoir. Elle avait du céder à l'horrible tâche de servir les clients, parée d'un sourire radieux et d'une tenue tout ce qu'il y avait de moins adaptée pour travailler (des talons de douze centimètres n'étaient pas exactement pratiques lorsque l'on passait ses journées à traverser la salle principale armée d'un plateau pesant une tonne – définitivement un problème de travail, et non de chaussures), déambuler avec un tas de mets et mettre le côté le plus glamour au placard. Bonnie avait imaginé des soirées savamment rétro, inspirées de Grease, ou bien des brunchs vintages attirant une foule de connaisseurs, qu'elle aurait supervisés de loin avec la satisfaction du travail accompli. Elle n'avait en revanche pas imaginé devoir passer la soirée dans un bureau, assise sur un siège inconfortable, à refaire encore et encore les comptes du Love Philter Dinner. Elle n'était pas une experte en mathématiques, n'avait jamais considéré les études comme une voie sérieuse et se trouvait à présent confrontée à des migraines infernales qu'une bonne bouteille de vin rouge n'aidait pas à éliminer. Callie gérait à merveille la cuisine, une qualité qu'elle devait lui reconnaître, mais Bonnie n'était tout simplement pas faite pour les tâches ingrates. Elle était censée briller, être reconnue, enviée même, elle devait être la star de l'endroit, la raison pour laquelle les clients se déplaceraient en nombre. Au lieu de cela, elle était l'ombre à l'arrière du restaurant, que personne autre que sa sœur n'aurait le loisir de voir. Si leur petite affaire fonctionnait assez pour leur permettre d'engager plusieurs fois par semaine un serveur, elle ne fonctionnait pas assez pour se débarrasser de ce qui maintenait la barque à flots. Et puisque Callie s'était fermement opposée à la présence de sa sœur dans la cuisine (une malheureuse histoire de tarte à la pomme mal cuite, avec un four indéniablement en cause), Bonnie se voyait recluse, inexistante et dans l'obligation de travailler pour de vrai. Réconcilier des comptes était un terme qu'elle n'aurait imaginé utiliser que pour faire bien, et sérieuse, dans une discussion avec un parti intéressant. Elle n'aurait pas imaginé être obligée de devoir utiliser une calculatrice antique et s'épuiser la vue sur un tas de petits chiffres dont aucun ne faisait réellement sens. Désespérée, elle se réconforta en finissant d'une traite son cinquième verre de la soirée. La bouteille serait bientôt vide, et il ne lui resterait plus qu'à abandonner, rentrer chez elle et noyer sa solitude dans une nouvelle bouteille qu'elle aurait emprunté à son restaurant. Un juste retour des choses, en somme, compte tenu de l'investissement qu'elle y mettait. Bonnie aurait pu s'attendre à beaucoup de choses, ce soir-là. Réussir comme par magie à mettre les chiffres au bon endroit et boucler la comptabilité de la semaine... Rentrer chez elle et découvrir son prince charmant assis sur son canapé en l'attendant sagement... (non, en fait ces deux options étaient les seules qu'elle avait en tête) mais l'apparition surprise d'Edward Livingston dans ce qui lui servait de bureau n'était définitivement pas une chose à laquelle elle aurait pu s'attendre... pas plus qu'elle ne l'aurait souhaité. Par habitude, elle leva les yeux au ciel, irritée par la seule présence de ce dégénéré congénital psychopathe qui par un grand mystère ne se trouvait pas encore derrière les barreaux. « Quel coeur » répliqua-t-elle froidement en se replongeant – sans succès – dans ses papiers. Lorsqu'elle daigna relever les yeux sur lui, il n'avait pas esquissé le moindre mouvement vers la sortie. Elle poussa un soupir agacé, et comme par magie il s'approcha d'elle armé de son éternel sourire de prédateur. « Et moi j'espérais que tu meures écrasé par une météorite. Tu vois, on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. » Et la perspective de passer le reste de sa soirée sur des chiffres lui apparut soudainement bien plus alléchante compte tenu de l'autre alternative. Edward, au-delà du fait qu'il était un type méprisable, violent, et complètement cinglé, avait également la fâcheuse manie de ne pas pouvoir la laisser en paix. Dieu seul savait ce qu'elle pouvait bien lui avoir fait pour qu'il s'obstine à ce point à lui pourrir la vie, mais elle s'était – comme tout le monde – réjouie d'apprendre qu'il avait momentanément quitté Fairview. En occultant le momentanément, elle s'était ainsi persuadée qu'elle n'aurait jamais à subir à nouveau son ton onctueux de fou furieux ou ses gestes lents, mesurés, qui ne signifiaient qu'une chose : Bonnie était une proie. Elle éclata d'un rire sans joie et se raidit en sentant sa main glisser sur son visage. Elle s'écarta brutalement de lui et le toisa avec mépris. « Je déteste être celle qui brise tes illusions, mais j'ai bien peur que tu n'aies manqué à personne durant ton absence. Je suis certaine que la seule chose que l'on regrette, c'est qu'elle n'ait pas été permanente » répondit-elle, non sans une pointe de hargne. Edward était l'incarnation de son pire cauchemar, et le voir revenir, et surtout revenir à elle si rapidement, était mauvais signe. Bonnie, qui avait déjà du mal à sortir la tête de l'eau après la tragique humiliation subie, n'avait ni le cœur, ni le temps pour les petits jeux tordus auxquels il l'avait habituée. Sa main agrippa le téléphone posé sur son bureau et qui lui permettait de contacter directement la salle. « Tu as dix secondes pour sortir de mon bureau, ou j'appelle la sécurité pour qu'ils te mettent dehors » siffla-t-elle. La sécurité, en l'occurence le pauvre serveur, ne tiendrait pas trente secondes face à un Livingston en grande forme mais qui savait, peut-être qu'avec un peu de chance son ton menaçant se montrerait assez convaincant. « Dix... » entama-t-elle, en le regardant sans ciller. Si lui trouvait ce petit jeu amusant, elle en revanche portait encore les stigmates de leur précédent échange et elle n'avait aucune envie de réitérer l'expérience. « Neuf... » poursuivit-elle, maudissant le rictus qu'elle voyait apparaître sur les lèvres d'Edward. « Zéro. » (hey, Bonnie, mathématiques, pas vraiment amis) « Dégage d'ici immédiatement ou je te jure que... » Que... à voir. Un champ d'infinies possibilités s'offrait à elle mais étrangement, aucune ne lui parut assez satisfaisante. Si Bonnie n'était pas croyante, elle se surprit à prier un Dieu de lui venir en aide. Elle était encore trop jeune, et surtout trop belle, pour se faire saigner par un taré, et elle ne connaissait que trop bien les penchants sadiques d'Edward en sa présence.
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